L’évaluation menée sur les 500 à 600 m linéaires du site présumé de La Rousselière, a permis de réduire cette vision à deux pôles de concentration de vestiges, en partie haute des deux versants d’un vallon encaissé. Sur le flanc S-O, 5 fosses oblongues alignées le long d’un fossé interrompu, pourraient correspondre, morphologiquement, à des fonds de fosses d’inhumation : l’absence de mobilier, notamment osseux, ne nous permet pas d’étayer cette hypothèse. Sur l’autre versant, un entrelacs localisé de fossés de délimitation et/ou drainage, atteste une activité de prise de possession et de mise en valeur de cette portion de terrain. La quasi-totalité du mobilier céramique provient d’un unique fossé de ce secteur, et permet de proposer une datation assez haute, fin VIe-VIIe siècles, pour cette occupation, dont l’épicentre paraît être localisé très nettement hors emprise, vers le hameau de la Rousselière.