Auteur |
Klag Thierry |
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Auteur secondaire |
Etienne David Ollive Vincent Tegel Willy |
Titre(s) | Nouvelles données sur la formation des mardelles du Plateau lorrain : Belles-Forêts, Haut-Clocher, Loudrefing, Moselle, Le Fort Buisson, Lohwald, Kalestroos : [LGV Est européen] : rapport de fouilles |
Edition | Metz : Inrap GEN, 2015 |
Collation |
2 vol. (396, 156 p.) : ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Collection |
LGV Est-Européenne |
Résumé |
Les mardelles étudiées correspondent à des dépressions fermées, de dimensions variables et pouvant atteindre une centaine de mètres. Fréquentes en Lorraine, elles sont connues depuis longtemps comme le lieu d’activités particulières, comme le rouissage. Par ailleurs, leur intérêt est d’avoir conservé de façon exceptionnelle des vestiges ligneux rarement présents sur d’autres sites. Etant localisées en zones boisées non accessibles lors des diagnostics l’opération de fouille était l’occasion de rechercher de possibles aménagements tout en vérifiant les divers hypothèses quant à leur formation (creusements naturels ou anthropiques), objet d’importants débats depuis plus de cent ans. Au final, seule la mardelle B41 présente des traces d’aménagements. Le premier correspond à la consolidation d’une partie de la rive qui se dégradait et dont les sédiments salissaient l’eau. Il remonte à la première moitié du IVe siècle. Le second, plus récent (entre le VIIIe et le XIVe siècle), semble correspondre à un aménagement de point d’eau. Le dernier, un alignement d’une dizaine de pieux, est peut être contemporain du précédent et peut appartenir à un piège. Parmi les objets remarquables découverts durant cette campagne on note, une ruche faite de planches de sapin assemblées sur un cerclage de saule par des liens en aubier de tilleul. Elle est datée de la seconde moitié du IVe siècle. De cette même mardelle provient également un petit tabouret en chêne, daté de la fin du IXe siècle. Un fragment d’un mécanisme en chêne (mardelle B11), de la seconde moitié du VIe siècle, pourrait correspondre à un piège à mâchoires. Enfin, un maillet en poirier provient de la mardelle H2 et témoigne des activités de bûcheronnage remontant au Moyen Age. Les études palynologiques et carpologiques, quant à elles, montrent que le couvert végétal a peu évolué de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Les tranchées pratiquées dans le substrat, de part et d’autre et sous les mardelles, permettent d’écarter une formation par affaissements successifs à partir de poches de dissolution (sel ou gypse). Elles font cependant apparaître un important réseau de failles, dont certaines ont conduit à la formation de puits permettant le soutirage des éléments dissous et des particules fines, produites par l’altération des marnes en surface. Ces observations confirment l’origine naturelle de ces phénomènes et apportent un nouvel éclairage sur certains traits caractérisant les mardelles: alignements, plan circulaire, fond plat, parois verticales... |
Sujet |
zone humide puits piège maillet clé bois d'oeuvre géomorphologie carpologie dendrochronologie palynologie radiocarbone |
Chronologie |
Empire romain Haut Moyen Age Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
bûcheronnage,
ruche,
tabouret,
cheville,
mardelle,
Belles-Forêts,
Haut-Clocher,
Loudrefing
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0135391 |
Ark status | URL Ark actif |