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Auteur |
Bryant Simon |
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Auteur secondaire |
Wedajo Berhanu Herment Hervé David Francine Mortreau Joël |
Titre(s) | L'Orangerie, Loir-et-Cher, Blois, avenue Docteur Jean Laigret : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2015 |
Collation |
1 vol. (71 p.) : ill. en coul., 54 fig. ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
[Archives] L'Orangerie, Loir-et-Cher, Blois, avenue Docteur Jean Laigr - rapport de diagnostic - Bryant Simon - Inrap CIF - 2015
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Résumé |
Ce diagnostic a été réalisé dans la cour sud du bâtiment de l'Orangerie et du Pavillon d'Anne de Bretagne du château de Blois. Ces édifices sont les seuls vestiges en élévation d'un complexe de jardins implanté à l'extérieur des fossés de I ‘enceinte, au nord-est du château. Les premiers aménagements sont attribués à Charles d'Orléans au cours de la deuxième moitié du XV siècle (jardin de la Bretonnerie), puis à Louis XII entre 1499 et 1515. Le roi fait appel à l'italien Pacello da Mercogliano, auteur des jardins du château d'Amboise sous Charles VIII. II ajoute l'orangerie au côté nord du jardin existant, ainsi qu'un jeu de paume. Les jardins sont agrandis au nord-ouest pour couvrir un espace de 200 m de côté, aménagé en deux terrasses (Jardins haut et bas), séparées par un mur de soutènement. Les jardins sont progressivement aménagés tout au long du XVIe siècle. Vers la fin de cette période, ils sont en partie intégrés dans le système défensif de la ville par l'ajout de bastions aux tours de soutènement vers 1588. Les ouvrages et charpente(berceaux, tonnelles, etc.) étaient entretenus depuis leur création à la fin du Moyen Age mais Henri IV ordonne le remplacement d'une des grandes galeries en bois par un ouvrage en pierre, commencé en 1599 et laissé inachevé en 1603. A cette période, le Jardin haut sert de potager tandis que le Jardin bas est dévolu aux simples et aux parterres de fleurs. La vocation initiale est accentuée sous Marie de Médicis lors de son exil à Blois (1617 - 1619). A partir de 1636, Gaston d'Orléans travaille à la création d'un jardin botanique dont l'importance rivalisa avec celle des jardins de la faculté de médecine de Montpellier et du palais d'Orléans (Luxembourg) à Paris. Ce jardin ne survécut guère à son créateur, mort en 1660. Les terrains sont exploités par les jardiniers pour leur propre compte, puis progressivement affermés avant l'aliénation du domaine par Louis XVI et1 1788. L'intervention archéologique concerne donc un terrain de 40 m de côté environ (1.756 m²) dans l'emprise de la partie sud de l'ancien jardin de Charles d'Orléans. Quatre sondages ont permis de constater le nivellement du terrain et la conservation des horizons de terre végétale appartenant aux jardins (15 à 35 cm). Ces séquences se trouvent directement sous les couches d'occupation des XIXe. et XXe. s (60 à 70 cm). Quelques structures en creux (fosses et petits fossés) ont été interprétées comme des trous de plantation (arbres et palissades) mais le mobilier céramique ne permet pas de les dater avec précision : la fourchette couvre presque toute la vie des jardins de la fin du XV au milieu du XVIIe siècle. Les structures et les niveaux de sol associés sont probablement des vestiges des derniers phases d'aménagement du site (XVIIe s. ?). Quelques tessons résiduels attestent une occupation du site entre le XIIIe et le XIVe siècle et un tesson est datable du Xe. siècle. |
Sujet |
parcellaire fosse jardin céramique |
Lieux |
BloisLoir-et-Cher |
Chronologie |
ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0135522 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D108388_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0135522/doc/26372 |