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Auteur |
Migeon Wandel |
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Co-auteur |
Dietsch-Sellami Marie-France Gaillard Jacques Briand Aline |
Titre(s) | Périgueux, (24), Site antique du 3 boulevard Lakanal : rapport de fouille |
Edition | Bègles : Inrap GSO, 2014 |
Collation |
1 vol. (382 p.) : 258 fig., ill en noir et en couleur ; 30 cm |
Résumé |
A Périgueux, une fouille a été réalisée en amont de la reconstruction de la piscine Bertrand de Born par la Communauté d’Agglomération Périgourdine (C.A.P.). Le projet était implanté en bordure sud-est de l’emprise reconnue de la ville du Haut-Empire, boulevard Lakanal. La fouille a été réalisée entre les mois de juin et novembre 2011 sur les abords de l’ancienne piscine où les vestiges d’un quartier antique de la partie orientale de Vesunna ont été mis au jour. L’étude décrit plusieurs états de constructions de bâtiments imposants à vocation technique conservés à l’ouest et à l’est de l’emprise. Ils témoignent de la présence d’horrea dans ce quartier urbain antique. Un nouveau decumanus a été étudié au nord. Il présente une utilisation marquée par des réaménagements importants dont un rétrécissement de la chaussée et l’installation de canalisations latérales lors de l’exhaussement de la voie. La partie occidentale du site conserve les fondations d’une succession de grands entrepôts séparés au nord par une aire ouverte le long de la voie. Le site présente des sols de circulation associés à des fossés comblés avec un abondant mobilier de la fin du IIe siècle avant J.C. La modestie des découvertes n’autorise aucune interprétation fonctionnelle pour ces structures laténiennes. Le premier siècle voit la construction de deux corps de grands bâtiments. Ils succèdent à un habitat domestique augustéen et à l’installation de petits magasins ou entrepôts indépendants (état tibérien). Trois états d’occupation se succèdent avec des modes de construction élaborés. Ils témoignent de la présence de solides bâtiments soutenus par des piliers-renfort au sein des murs en terre, évoquant la présence d’étage. Ils sont subdivisés en une série de salles de 20 à 40 m² dont les sols surélevés reposent sur des vides sanitaires. Ces derniers sont constitués par un bourrage fait de blocs calcaires non équarris disposés en épis, associés à de gros dés de soutènement. Les bases sont mises en place sur un niveau de remblai argileux imperméable. Le bourrage de blocs est nivelé au sommet par un apport d’argile sur lequel est coulé un sol de mortier de chaux. Ces vides sanitaires sont raccordés à un système de drainage tant vertical (puisards remplis de pierres et puits perdus) que latéral, se composant de canalisations en tuile et en pierre pour l’évacuation des eaux pluviales et de ruissellements. Les bâtiments possèdent des plans très incomplets liés à leur destruction par l’ancienne piscine au centre de la zone fouillée. Les salles sont desservies par des couloirs et des aires de circulation possédant des planchers sur lambourdes. Une cage d’escalier a été identifiée à l’angle d’un couloir. On accède à ces salles par des entrées larges de plusieurs mètres présentant des pierres de seuil surélevées ou par une marche. Ces différentes constructions se succèdent durant tout le Haut-Empire jusqu’au IIe siècle ap. J.-C. Le premier état dont les murs apparaissent les plus arasés, fait une large place à l’architecture de terre et pans de bois. Il a fait l’objet d’un incendie généralisé. Le second état, conservé par ses fondations sur tout le secteur sud-est, a été aménagé sur le plan d’un bâtiment antérieur. Un sol sur plancher de bois est délimité par un puits au sud, une entrée avec marche de seuil de porte (3,7 m de largeur) à l’ouest et deux murs fermés au nord et à l’est. De l’autre coté de l’emprise, dans la partie orientale du site, on retrouve le même type de bâtiment durant la période claudio-néronienne. Trois salles se répartissent au sud d’un passage perpendiculaire délimitées par des cloisons de bois et terre. Cet ensemble d’entrepôts associé à quatre autres unités de stockage au nord du secteur a subit un violent incendie. Sa réfection associe des murs à des piliers-renfort inclus dans la maçonnerie. Une cour à caractère monumentale conserve une partie d’un péristyle avec un stylobate. Son caractère monumental réside par l’utilisation de grands appareils se composant de grandes dalles calcaires reposant sur de larges fondations pouvant supporter une colonnade. L’arase des fondations d’une structure bâtie avec mortier hydraulique associée à un réseau de canalisations en calcaire suggèrent un système d’évacuation d’eau depuis les toits des bâtiments et d’un bassin au nord de la cour. Les salles au nord sont établies sur une importante phase de remblai d’exhaussement réalisée sur les arases des anciennes salles de stockage. Cet ensemble de constructions identiques reconnu aussi bien dans la partie occidentale qu’orientale est établi sur 2000 m² se réfère par les techniques de constructions employées à des horrea. Ces entrepôts montrent une occupation continue durant tout le Haut-Empire, au moins jusqu’à la fin du IIe siècle ap. J.-C, à proximité d’une des voies de communication les plus importantes à l’est de la cité. |
Sujet |
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Lieux |
Périgueux Dordogne Dép |
Chronologie |
La Tène Age du fer Bas-Empire Haut-Empire Empire romain Antiquité romaine ép contemporaine Temps Modernes Moyen Age Haut Moyen Age Bas Moyen Age ép médiévale Protohistoire |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136225 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F009813_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136225/doc/18371 |