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Auteur |
Montigny Adrien |
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Co-auteur |
Hamon Tony Vequaud Brigitte |
Titre(s) | Rochefoucauld, (16), Saint-Florent et Taracole - phase 1 : rapport de diagnostic |
Edition | Bègles : Inrap GSO, 2014 |
Collation |
1 vol. (158 p.) : 44 fig., 64 cl., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Ce diagnostic, concernant une emprise de 21 208 m², a été mené par deux agents de l’Inrap du 12 au 28 août 2014. Les vestiges mis au jour, hormis quelques structures non datées et deux éléments de mobilier du Néolithique moyen, concernent l’implantation et l’évolution du prieuré Saint-Florent. Cette première phase de diagnostic a montré la présence de nombreux vestiges archéologiques sur la partie d’emprise se trouvant sur la commune de La Rochefoucauld. Les terrains situés sur la commune de Saint‑Projet‑Saint‑Constant n’ont livré que de rares structures fossoyées qui, faute de mobilier, n’ont pas pu être datées. Au niveau de l’emplacement du prieuré Saint-Florent, les vestiges observés appartiennent essentiellement à l’église de ce monastère et à trois secteurs d’inhumations médiévales et modernes. Concernant l’église, la façade occidentale ainsi que les piliers appartenant aux premières travées ont été mis au jour à faible profondeur. A l’emplacement du parvis de l’église une douzaine de sépultures en coffre ainsi qu’un sarcophage témoignent d’un important secteur d’inhumation en avant de la porte occidentale de l’édifice de culte. Un second secteur d’inhumations médiévales a pu être observé à plusieurs dizaines de mètres du chevet de l’église dont il semble étonnamment distant. L’une des sépultures en coffre a livré une cruche attribuable au XIVe siècle. Enfin, un vaste cimetière représenté sur le plan cadastral de 1830 a également été documenté par la mise au jour de plus de 20 fosses de sépultures. En élévation, les derniers vestiges du prieuré Saint‑Florent correspondent à l’ancien logis du prieur. Cet édifice barlong de plus de 200 m² présente, malgré quelques adjonctions tardives, une allure générale du XVe siècle. L’absence d’enduits sur les élévations extérieures a néanmoins permis de mettre en évidence une phase de construction attribuable à la seconde moitié du XIIIe siècle ou au XIVe siècle. Un remarquable plan du XVIIIe siècle montre l’existence d’un chenal et d’un vaste bassin, probable vivier. Cet aménagement, recouvert et longtemps utilisé par les usines Chaignaud, bien que situé dans l’emprise de diagnostic n’a pas pu être observé en raison de diverses contraintes. Au regard des résultats de cette première phase de diagnostic et des emprises concernées par les phases ultérieures, c’est la majeure partie de l’ensemble monastique de Saint-Florent de La Rochefoucauld qui est concerné. L’emprise du projet de la ZAC des terrasses de la Tardoire couvre tout aussi bien les bâtiments conventuels, les aires d’inhumations successives ainsi que des aménagements liés à l’activité économique de cette communauté religieuse qui, avec le château, a constitué l’un des deux pôles de l’essor de La Rochefoucauld durant la période médiévale. L’approche archéologique d’un tel ensemble en contexte médiéval péri-urbain est une opportunité peu courante. |
Sujet |
édifice religieux sépulture sarcophage coffre en pierre fosse ossements humains industrie lithique monnaie céramique néolithique céramique trou de poteau urbanisme |
Lieux |
Saint-Projet-Saint-Constant La Rochefoucauld Charente Dép |
Chronologie |
Néolithique Néolithique moyen ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136275 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D107605_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0136275/doc/31631 |