Sainte-Colombe-en-Bruilhois, Brax (47), ZAC Technopôle Agen Garonne - Phase 1 : rapport de diagnostic
Edition
Bègles : Inrap GSO, 2015
Collation
2 vol. (239, 362 p.) : 141 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm + 1 plan A0
Notes
Volume 1 : texte Volume 2 : inventaires
Résumé
Le site du Technopôle Agen Garonne a été largement remodelé par les travaux agricoles modernes et contemporains. Le travail de la vigne est sans doute celui qui a laissé le plus de marques : fossés et trous de plantation, mais aussi une évolution sédimentaire complexe alternant amendements calcaires et sous-solages profonds. Mais l’expression la plus spectaculaire est confinée à la rive gauche du Bagneauque en arrière de la ferme de Bordeneuve : un ennoiement, puis un assainissement et une conquête agricole, puis à nouveau un ennoiement sans doute délibéré, puis une reconquête culturale aujourd’hui visible dans le paysage. Cette vocation récente de la plaine à l’agriculture est peut-être la cause de l’absence d’un sol médiéval. Les indices mobiliers existent timidement, mais ils sont pris dans des structures en creux tronquées à l’Epoque moderne et/ ou contemporaine. En rive droite du Bagneauque, les signaux archéologiques indiquent une occupation importante de la plaine sur quelques siècles, entre la fin de l’âge du Fer et le début de l’Antiquité. Aux lieux-dits A Monplaisir et Herrin, les céramiques sont typiques de La Tène D1, certaines productions (une amphore gréco-italique à pâte sableuse) resserrant la fourchette chronologique à une période comprise entre -150 et -100 avant notre ère. A Gaillac et à Combis, ces quelques vestiges laténiens s’insinuent dans une importante occupation antique, qui associe peut-être une extraction de matériau silteux pour alimenter un artisanat de tuilier. Les mobiliers antiques sont tous des Ier et IIe siècles, mais certains d’entre eux sont suffisamment originaux pour qu’il soit permis de privilégier l’hypothèse de la seconde moitié du Ier siècle.