
Auteur	Gerber Frédéric
Co-auteur	Baudry Anna Bertrand Isabelle Brunet-Gaston Véronique
Auteur secondaire	Bernard Régis Billy Benoît Berthon Roland
Titre(s)	Poitiers (86), "Puygarreau-Sud" et "Les Jardins du Puygarreau" - Nouveau éléments pour la connaissance de la genèse du quartier : rapport de fouille
Edition	Bègles : Inrap GSO, 2014
Collation	1 vol. (553 p.) : 185 fig., 190 cl., 7 tab., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé	Deux opérations ont été réalisées en 2012 de part et d’autre de la rue du Puygarreau, près de l’angle avec la rue Lebascles, dans le cadre du projet de restructuration urbaine du centre ville de Poitiers : Coeur d’Agglo. Le site du Puygarreau se situe en bordure orientale du plateau qui correspond au coeur de la cité antique de Limonum. La première occupation, au début de notre ère, est marquée par une petite tranchée probablement destinée à la plantation d’une haie et une fosse d’extraction d’argile. Une voie (decumanus), jusqu’alors inconnue, est implantée à la fin de la période augustéenne. Elle est bordée quelques décennies plus tard de colonnades qui supportaient probablement des portiques et/ ou étages couvrant les trottoirs. Elle a alors une largeur de 7,50 m. Les trottoirs, larges de 3,50 m, longent de longs murs de façade. Celui au nord semble fermer une cour, alors que celui du sud borde le péristyle d’une riche demeure (domus) ouvrant, en léger contrebas, sur un jardin décoré d’un nymphée. Ces constructions sont installées sur une pente très marquées et utilisent pour cela des jeux de terrasses. A l’extrême fin du IIIe s., l’ensemble du quartier est déconstruit dans le cadre de l’aménagement de l’enceinte urbaine. Celle-ci, observée sur quelques mètres, a une largeur totale de 6 m et est conservé sur 1,70 m de haut. Ses fondations préservées sur moins de 2 m de large sur la façade dégagée, comportent trois assises de blocs monumentaux en réemploi. L’élévation est en petit appareil calcaire soigneusement jointoyé. La voirie continue pendant un temps à être utilisée, comme rampe pour apporter les matériaux de construction. Elle disparait ensuite sous des remblais qui recouvrent également ce qu’il reste des maisons et des colonnes basculées. La présence d’un talus (agger) contre l’enceinte du bas Empire, intra-muros, est ainsi mis en évidence pour la première fois à Poitiers. Les caves modernes ont laissé peu de traces des occupations médiévales. Quelques fosses et silos ont toutefois pu être fouillés. La plupart livre du mobilier du Xe s. Un bâtiment sur cave dont les murs de pierre sont montés à la terre témoigne d’un début de ré urbanisation de la zone dès le XIe s. Il est détruit dans le courant du XIIe ou du XIIIe s. A la même époque, une partie des fondations antiques, qui ne sont pas situées sous le talus, est alors récupérée. Un autre bâtiment sur cave est alors construit, sur le talus, peut-être en bordure de rue, alors que l’ensemble de la zone reçoit un important remblai de terre végétale sans doute destiné à l’aplanir. Des caves sont aménagées dans les fondations du rempart, par enlèvement des blocs monumentaux. Le site fait partie d’un vaste jardin à la française, visible sur le cadastre de 1838, installé probablement dans le courant du XVIIIe s. Les derniers aménagements correspondent à la construction de clos à la fin du XIXe s., et dont une partie des murs était encore en élévation avant le démarrage de l’opération.
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Lieux	Poitiers
Chronologie	Antiquité romaine Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0137420
Ark status	URL Ark actif
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