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Auteur |
Poyeton Agnès |
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Auteur secondaire |
Bayle Grégory Desforges Gwenaëlle Durand Juliette |
Titre(s) | Courdimanche (Val-d'Oise), ZAC du Bois d'Aton : rapport de fouille |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2015 |
Collation |
2 vol. (417, 329 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Courdimanche (Val-d'Oise), "La Touffe I" - rapport de diagnostic - Michelland Mikaël - SDAVO - 2008
![]() Courdimanche (Val-d'Oise), "La Touffe II" - rapport de diagnostic - Lefeuvre Aurélien, archéologue dép. - SDAVO - 2009 ![]() |
Notes |
Comprend : "Volume 1, Texte ; Volume 2, Études spécialisées" |
Résumé |
La surface couverte par la fouille de Courdimanche et la longévité de l'occupation permettent de suivre l'évolution d'un établissement de La Tène finale à la fin du Haut-Empire. Quelques éléments témoignent également de fréquentations plus anciennes du secteur. Au Néolithique final un ensemble clos correspond à un probable atelier de façonnage de hache. D'autres indices d'occupation (Néolithique moyen, Bronze, Hallstatt) ont également été repérés. A La Tène D1b, un établissement est fondé et perdure jusqu'à La Tène D2b. Ceint par deux enclos trapézoïdaux accolés, l'un de 4 800 m2, l'autre de 24 000 m2, il est englobé dans un troisième, voire un quatrième réseau parcellaire, délimitant ainsi une surface de plus de 6 ha. Les puissants fossés qui délimitent cette vaste occupation, l'entrée monumentale, l'organisation rigoureuse des bâtiments ainsi que le mobilier conséquent et singulier découvert dans le petit enclos, réservé probablement au banquet, contribuent à considérer cet établissement comme de rang élevé. Un vaste établissement augusto-tibérien (phase 1) de près de 5,5 ha, succède à l'implantation laténienne, après un hiatus autour de la Conquête. Il en conserve l'orientation et les caractères architecturaux, toutefois, des changements s'opèrent. Les installations sont circonscrites par un nouveau réseau de fossés rectilignes qui englobe les deux espaces distincts. A l'est, le petit enclos considéré comme zone d'habitat se superpose au tracé laténien. Il donne sur une aire centrale vide d'occupation. La délimitation extérieure forme deux larges espaces latéraux où s'implantent les bâtiments, donnant sur une entrée monumentale à l'ouest. Comme à la période précédente, l'ensemble du mobilier revêt un caractère spécifique qui laisse envisager un niveau social élevé des occupants et/ou la pratique de banquet. A partir de la phase 2 (milieu Ier-début IIe siècle), l'établissement de 3,8 ha se transforme tout en gardant une organisation spatiale héritée de l'occupation antérieure. Il reste ceinturé par le même réseau de fossés et conserve une séparation des espaces. Par contre, un mur de clôture pourvu d'un pavillon d'entrée entoure le secteur résidentiel situé toujours à l'est, au sein duquel est édifiée une construction dotée d'une cave. Enfin, l'angle nord-est de la cour agricole accueille une première grange à contreforts plusieurs fois remaniée. Cette phase est caractérisée par l'emploi systématique de la pierre dans les constructions et les murs de clôture. Au début de la phase 3 (milieu fin IIe siècle), le site se recentre sur les secteurs résidentiels et agricole. Les couloirs latéraux extérieurs sont délaissés. Des limites plus restreintes, ceinturent les installations au nord et au sud. A l'intérieur de cet espace, un mur de clôture est aménagé à l'est et cerne un nouveau bâtiment résidentiel au plan centré. La cour agricole voit l'édification aux deux angles opposés de granges à contreforts qui s'appuient sur la clôture. Au nord, une dernière construction est implantée dans leur axe. L'établissement garde une forme allongée mais la réduction des limites extérieures entraîne une diminution de sa superficie estimée à 1,2 ha au minimum. La fin de la phase 3 (début IIIe siècle), se caractérise par une nouvelle structuration. L'occupation se concentre dans une seule cour, située sur le haut de l'emprise et s'organise autour d'une tour-silo. Les constructions se répartissent en périphérie sur trois côtés de la cour. A l'est, le bâtiment résidentiel est conservé tandis que les bâtiments de stockage, au sud et au nord, de plus en plus nombreux et de grandes dimensions, révèlent l'intensification de l'activité agricole. Parallèlement, l'assiette du site se réduit à un peu plus d'1 ha. Au Bas-Empire (extrême fin du IIIe siècle-début IVe siècle) l'occupation devient très anecdotique. Elle témoigne du déclin de l'établissement après la destruction de l'ensemble des corps de bâtiment. Enfin, du XIe au XIIe siècle puis au XIVe siècle, des traces fugaces semblent plus illustrer une fréquentation occasionnelle, hors cadre d'un habitat. Les éléments parcellaires modernes sont du même ordre. |
Sujet |
géologie topographie géoarchéologie industrie lithique habitat rural villa bâtiment agricole structure agraire silo fosse foyer fossé enclos entrée levée de terre hydraulique puits cave artisanat fabrication des textiles fusaïole peson technologie de l'os jeu dé jeton matériel de broyage meule rotative métallurgie travail du bois hache ossements humains anthropologie céramique du fer céramique gallo-romaine céramique médiévale céramologie faune archéozoologie objet métallique arme outil parure fibule monnaie numismatique carpologie plante alimentaire céréale légumineuse verrerie matériaux de construction four à chaux parcellaire |
Lieux |
Val-d'Oise Courdimanche |
Chronologie |
Néolithique moyen Néolithique récent Protohistoire Age du bronze Age du fer Hallstatt La Tène Empire romain Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
étude du mobilier lithique
bâtiment sur poteaux tour-silo |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0138963 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F101839_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0138963/doc/18384 |
Ark de F101839_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0138963/doc/18385 |