Auteur |
Alcantara Aurélien |
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Co-auteur |
Zabeo Marco |
Auteur secondaire |
Blondel François Bohny Julien Bonaventure Bertrand |
Titre(s) | Marigny-le-Châtel, Aube, (10) Le Saussoir à Jollier : rapport de fouilles |
Edition | Chaponnay : Archeodunum, 2015 |
Collation |
5 vol. (1142 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Marigny-le-Châtel, Aube, "Le Saussoir à Jollier" - rapport de diagnostic - Langry-François Fabien - Inrap GEN - 2013
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Résumé |
Cette opération, a permis de mettre en évidence un grand nombre de structures en creux correspondant à deux grandes phases d'occupation distinctes. La première, datée entre le Bronze final III et le Hallstatt C-Dl, se concrétisait par la présence de plusieurs bâtiments de stockage de type grenier et de nombreuses fosses aux fonctions variables (stockage, extraction de sédiments pour la construction, puisage), principalement dans la moitié sud de l'emprise. En outre, deux bâtiments, aux dimensions plus amples, possèdent un plan plus complexe et pourraient correspondre à de petites unités domestiques. Cette occupation ancienne du site correspondrait ainsi à un établissement rural composé de plusieurs unités bâties et de nombreuses fosses à fond plat destinée probablement au stockage des denrées. Cette occupation, qui perdure vraisemblablement au Hallstatt C, serait marquée par un changement de mode de stockage avec l'édification de plusieurs greniers surélevés à la période suivante, au détriment des fosses de stockage à fond plat. Ce type d'établissement s'apparente ainsi au schéma classique des établissements de cette période associant plusieurs espaces dédiés à l'extraction des sédiments (construction en carreaux de terre), au stockage et à l'habitat. Le site est ensuite délaissé après le Hallstatt C-Dl et ne sera réoccupé que lors de la phase finale de La Tène, voire au tout début du Ier s. ap. J.-C. Le mobilier présent dans les structures de cette phase ne permet pas de statuer sur une chronologie plus resserrée. Pour autant, au moins quatre bâtiments et deux structures de puisage peuvent être associés à cette période. Le premier correspond à un bâtiment à plan centré et parois rejetées qui perdurera à la phase suivante. Ce type de construction est traditionnellement interprété en tant qu'unité domestique. Les trois autres bâtiments sont moins complexes et caractérisent une annexe agraire et probablement deux petites constructions au plan rectangulaire simple. Deux autres bâtiments (un grenier et un bâtiment à vocation domestique) constituent un deuxième noyau de construction à l'ouest de l'emprise. Enfin, un grenier à 9 poteaux, au sud de la parcelle, pourrait se rattacher à cette occupation. Les vestiges de l'occupation antique sont datés du Ier au début du IVe siècle ap. J.-C. Les bâtiments, nombreux, utilisent exclusivement une architecture en terre et bois, comme à la phase précédente. De plus, le mobilier, toutes catégories confondues, apparaît en faible quantité et traduit le caractère rural de l'occupation. Pendant la première phase d'occupation (50/80), deux ailes pseudo-perpendiculaires de bâtiments constituent les principaux éléments structurant l'établissement. Ces édifices délimitent au nord et à l'ouest un espace dégagé qui, dans un premier temps, demeure ouvert au sud-est où se développent quelques constructions éparses. Entre l'époque flavienne et le début du II• siècle (phase II), l'occupation romaine du site atteint son apogée. En effet, l'établissement subit une profonde restructuration, affectant notamment la partie sud-est de la cour. A cette occasion, elle est bordée par une clôture fossoyée et voit son espace se réduire davantage suite à l'installation d'un grand bâtiment à deux nefs. Ce dernier entraîne probablement la destruction d'une partie des édifices de l'aile ouest bâtis lors de la première phase. D'autres constructions éparses, correspondant pour l'essentiel à des greniers surélevés, prennent place à l'extérieur de la cour, dénotant la spécialisation de ce secteur. La période qui va du milieu du IIe siècle au début du IVe siècle (phases III et IV) est marquée par l'abandon progressif du site. En effet, on constate une raréfaction des aménagements, qui semblent en tout cas se concentrer essentiellement dans la moitié ouest de la parcelle. Par la suite, une seule structure médiévale isolée témoigne d'une fréquentation sporadique du secteur, avant qu'à l'époque contemporaine, le terrain fasse l'objet de plusieurs restructurations du parcellaire, compatibles avec les limites actuelles. |
Sujet |
grenier stockage acquisition de ressource naturelle puits habitat édifice habitat rural enclos architecture de terre maison à deux nefs abandon de lieu parcellaire zone humide palissade céramique romaine amphore outil meule céramique protohistorique torchis archéozoologie palynologie lithologie géomorphologie carpologie céramologie |
Chronologie |
Bronze final Hallstatt La Tène Haut-Empire IIe siècle ap J-C Bas-Empire Antiquité tardive |
Descripteur |
architecture en terre et en bois,
terre crue,
mare,
Marigny-le-Châtel
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0139081 |
Ark status | URL Ark actif |