1 vol. (41 p.) : 12 fig., ill. en noir et coul. ; 30 cm
Résumé
La liste des occurrences est longue sur le segment du Manoire depuis Saint-Laurent pour illustrer un contexte archéologique très varié chronologiquement et typologiquement : puits néolithique ancien pouvant servir éventuellement de pièges à faune (Prairie du Lieu-Dieu), occupation néolithique final sur tous les rebords de terrasse depuis le pont de chemin de fer sur la RN221 jusqu’à Grand Font en amont, captage antique de source à Grand Font avec dérivation de trop plein vers le fond de vallon. D’après la représentation du plan cadastral napoléonien, la parcelle concernée par le projet (AZ65) est une prairie humide à physionomie bocagère, découpée en parcelles de forme carrée. La limite occidentale très rectiligne correspond à une chenalisation ancienne partant presque du moulin du Vieux-Bourg de Boulazac et servant d’appui aux limites parcellaires. Cependant, la physionomie du lieu a considérablement changé depuis le XIXe siècle, avec l’arrivée de la ligne de chemin de fer Périgueux-Brive qui ceinture le terrain à l’est, le creusement d’un plan d’eau annulaire dans les années 1970, puis ceux triangulaire au nord à la fin des années 80 et amygdaloïde à l’ouest avant 1995. La surface accessible de la parcelle concernée représente une surface de 8 800 m² sur laquelle ont été réalisées 13 sondages. L’ensemble de la parcelle fait apparaitre un niveau important de remblai contemporain (jusqu’à 1,2 m d’épaisseur) posé sur les argiles plastiques bleues. Hormis une monnaie Louis XVI retrouvée au sommet de ces argiles (Tr5 US5), aucun vestiges ou structure anthropique n’a été observé lors de cette opération.