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Auteur |
Frouin Millena |
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Auteur secondaire |
Bandelli Alessio Bellavia Valentina Brunet Paul |
Titre(s) | Une longue fréquentation (du Paléolithique supérieur à l'époque contemporaine) des bords de Marne : Athis, Marne "Chemin des Postes" : rapport de fouilles |
Edition | Metz : Inrap GEN, 2016 |
Collation |
2 vol. (267, 276 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Athis (Marne) "Noue Marnay - Chemin des Postes" phase 2 - rapport de diagnostic - Spiès Florie - Inrap GEN - 2012
![]() Mobilier néolithique et occupation rurale protohistorique - Athis (Marne) "Noue Marnay - Chemin des Postes" - Rémy Arnaud - Inrap GEN - 2011 ![]() |
Résumé |
Trois fenêtres furent ouvertes lors de la fouille couvrant une surface totale de 13 215 m². La fenêtre 1, concentrait la majeure partie des structures archéologiques (quelques unes attribuables au Néolithique récent d’après l’étude céramique et le reste associé au premier âge du Fer) ainsi que deux zones de concentration en silex (une attribuée au Paléolithique supérieur et l’autre au Néolithique moyen, récent ou final). Les fenêtres 2 et 3, d’une surface cumulée de 6 057 m², comprenaient la majeure partie du mobilier isolé collecté lors de la fouille (chaque pièce fut relevé dans les trois dimensions de l’espace) et quelques rares structures archéologiques associées au premier âge du Fer (puits, fosse et fossé). Des relevés géomorphologiques et des prélèvements furent également effectués dans ces fenêtres afin de documenter l’évolution paysagère dans ce secteur de la vallée de la Marne. La collecte exhaustive du mobilier archéologique dans les horizons identifiés comme riches n’a pas permis de mettre en évidence une micro-stratigraphie/organisation des vestiges (âge vs. profondeur). Ceci est sans doute en grande partie lié au nombre limité d’artefacts isolés finalement attribuables chronologiquement. Les études entreprises montrent une fréquentation des lieux dès le Paléolithique supérieur. Cette période, marquée par un réseau fluviatile en tresse d’où émergent des « îlots » sableux entre les chenaux, est représentée par une zone de concentration en silex, occupant une surface d’environ 15 m², dont l’agencement des pièces témoigne d’une spatialisation de l’activité (débitage et rejet d’une part et découpe de matière et travail de la peau d’autre part). Si aucun indice d’une occupation des lieux au Mésolithique ne fut identifié, il est à noter la persistance dans le paysage et dans le temps de l’« îlot » sableux, sur lequel la zone de concentration en silex du Paléolithique supérieur fut identifiée et en arrière duquel s’installent dès le début de l’Holocène un marécage bien drainé. Au moins au Néolithique, le réseau fluviatile en tresse laisse sa place à un réseau à méandres à sédimentation fine, dont une boucle fut recouvrée dans les diagnostics voisins. L’emprise est fréquentée dès le Néolithique moyen II et ce jusqu’au Néolithique final pour des activités de débitage. La collecte exhaustive du mobilier permet d’illustrer l’organisation spatiale des espaces de débitage (vaste étendue dans la fenêtre 2 et plus restreinte dans la fenêtre 1 – notamment une zone de concentration lithique d’une étendue d’environ 12 m²), en dehors des zones d’habitat ou d’extraction généralement documentées. Si au Paléolithique supérieur la matière première est essentiellement locale et plutôt du silex secondaire, elle se diversifie au Néolithique avec du matériel local et divers (silex secondaire comme tertiaire) et du matériel lointain (silex pressignien). L’âge du Bronze est très timidement représenté par du mobilier isolé (métal et céramique). Le premier âge du Fer est lui bien représenté sur l’emprise aussi bien en termes de mobilier isolé que de structures associées. Il semble former un ensemble homogène auquel nous avons associé les structures pour lesquelles l’absence de mobilier ne permit pas une attribution chronologique certaine. Cet ensemble comprend des structures d’extraction de matière, des puits pour l’accès à l’eau et une vaste aire de stockage au nord de l’emprise – fenêtre 1 – constituée quasi-exclusivement de greniers sur poteaux rattachés au Hallstatt moyen/final. Le secteur semble ensuite déserté, bien que ponctuellement fréquenté, au 2nd âge du Fer et à l’époque gallo-romaine. Aucun vestige médiéval n’a été recouvré sur l’emprise. |
Sujet |
zone humide méandre sédimentation industrie lithique débitage silex matière première lame éclat burin armature travail des peaux paléosol hache polie tranchet céramique néolithique métal céramique du fer acquisition de ressource naturelle stockage fosse-dépotoir grenier meule fossé agriculture occupation du sol foyer lithologie archéozoologie anthracologie malacologie céramologie tracéologie géochimie géomorphologie SIG radiocarbone |
Lieux |
Marne Dép |
Chronologie |
Tardiglaciaire Holocène Paléolithique supérieur Néolithique récent Néolithique moyen Néolithique final Bronze ancien Hallstatt La Tène Empire romain |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0142331 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de BB07034201_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0142331/doc/20436 |
Ark de BB07034201_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0142331/doc/20437 |