Auteur |
Ginouvez Olivier |
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Co-auteur |
Rascalou Pierre Raux Stéphanie |
Auteur secondaire |
Favennec Benoît Henry Eric Bel Valérie Feugère Michel Figueiral Isabel |
Titre(s) | Sanctuaire et atelier de potier (IIe s. av. J.-C. - IVe s.) : Hérault (34), Magalas, Les Terrasses de Montfo : rapport de fouille |
Edition | Nîmes : Inrap MED, 2016 |
Collation |
1 vol. (452 p.) : ill. en coul., cartes, plans, couv. ill. ; 30 cm |
Résumé |
L’opération, située sur le versant nord d'un talweg dont le sommet est occupé par un oppidum, a permis de recenser cinq phases (dont un hiatus) échelonnées entre les années 200/150 av. n. è. et le milieu du IVe s. La première fréquentation du versant (phase 1) est caractérisée par la présence de tessons inclus dans la couche de colluvions superposées au substrat miocène. Le véritable aménagement de la pente ne survient que dans un deuxième temps, avec la mise en œuvre de puissantes excavations (phase 2). Quatre larges fossés dont l’assemblage dessine un grand enclos de plan carré délimitent une parcelle qui couvre près de 3430 m². Ils sont comblés par des recharges incluant des fragments d’amphores d’origine italique. Un puits non cuvelé, ainsi qu’une série de fosses dépourvues d’interprétation, ont été mis au jour à l’intérieur de ce « temenos » primitif. C’est également le cas d’une construction, dont quelques vestiges ont été reconnus sous les mortiers du temple associé à la phase suivante. Aussi, l’édification de ce dernier et du péribole maçonnés durant la phase 3 incitent à conférer une fonction cultuelle au site fossoyé de la phase 2. Le temple maçonné, édifié durant la phase 3a, se situe chronologiquement dans les années 30/20 av. n. è. Il révèle une structure hybride qui associe un plan de tradition italique à une galerie périphérique. Le bâtiment de culte, proprement dit, possède une cella carrée. Le mur qu’elle partage avec son vestibule est ouvert d’une large baie. L’ensemble est maçonné et les matériaux parementés sont des petits blocs non équarris, dont les faces visibles ont été parfois sommairement dressées. Plusieurs fragments de colonnes et d’antéfixes en terre cuite ont été découverts. Lorsque le temple est achevé, l’enclos fossoyé attribué à la phase 2 tient encore lieu de limite à l’aire consacrée. Le péribole maçonné, dont les flancs coïncideront avec les côtés de la première parcelle, ne sera mis en œuvre qu’au début du Ier s. de n. è. (phase 3b). La nouvelle enceinte utilise, à son tour, des matériaux employés le plus souvent bruts de clivage. Les installations couvrent désormais 3400 m², et un grand portique est immédiatement adossé à la « courtine » nord. La façade de la galerie est matérialisée par une assise de pierres de taille en grand appareil dans laquelle il est permis de reconnaître la semelle de fondation d’un mur bahut associé à des piliers de bois. Le sanctuaire qui associe, dorénavant, le temple, le péribole maçonné, ainsi que le grand portique nord va être fréquenté durant un siècle et demi. Dès le changement d’ère, un premier bâtiment incorporant un four à céramique vient se placer à l’est, au contact du quadrilatère. Cette construction fera l’objet d’un développement conséquent (phase 3c) et ce sont, finalement, trois corps de bâtiments, qui seront répartis sur les côtés d’une vaste cour assortie d’un puits. Mal conservé, l’ensemble a révélé les indices d’une activité vinicole sous la forme de dolia, et une fonction de cuisine peut être attribuée à une autre pièce en raison de la présence d’une grande sole-foyer.Ce premier investissement extérieur (autre que cultuel) ne reste pas isolé. Une deuxième unité a été identifiée au contact de la limite est de l’enceinte sacrée, mais plus au sud. Les bâtiments mis au jour dans la partie méridionale du site communiquent, à leur tour, avec une cour munie d’un puits, mais celle-ci, logée en fond de parcelle, n’est plus distributive. Le premier état comporte au moins deux pièces dotées d’un foyer qui seront partiellement détruites lors de l’adjonction d’un modeste balnéaire. Il pourrait s'agir d'hospitalia destinées à l’hébergement des pèlerins de passage. Après une phase de déprise, sinon d’abandon, daté des années 150/325, les lieux voient la mise en place d’une officine liée à la production de céramiques calcaires engobées. Un four complet a été mis au jour, ainsi que plusieurs fosses contenant des rebuts de cuisson. |
Sujet |
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Lieux |
Magalas |
Chronologie |
République romaine Haut-Empire Bas-Empire Antiquité romaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0142453 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F029536_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0142453/doc/18433 |