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Auteur |
Vaquer Jean |
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Co-auteur |
Gandelin Muriel |
Titre(s) | Villages du Néolithique en Méditerranée occidentale : sédentarisation et habitat groupé |
Titre périodique |
Villages - Archéopages n°40, avril-juille - Institut national de recherches archéolo - Inrap - 2014
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Tomaison | 40 |
Pagination | 1 vol. (180 p.) |
Collection |
Archéopages. [Association pour les fouilles 1622-8545 |
Note générale |
Encadré : La problématique des "villages ouverts" par Jean Vaquer et Muriel Gandelin |
Résumé |
Il est couramment admis que les groupes humains du Néolithique étaient organisés en communautés villageoises. Pourtant l’emploi du mot « village » est inadapté pour ces périodes puisque plusieurs critères sociologiques ou politiques qui le définissent ne sont pas accessibles par les méthodes archéologiques. Aussi, ce terme ne peut être utilisé que dans une acception générale d’habitat groupé plus ou moins stabilisé. La principale question qui se pose alors est de savoir si sa conception correspond à un ou plusieurs modèles et si ces derniers ont été diffusés, en Europe du Sud, en même temps que l’expansion du Néolithique. Il apparaît que le développement des villages au début du Néolithique en Méditerranée occidentale est marqué par plusieurs formes d’habitat. Elles correspondent sans doute à des entités sociales ou économiques distinctes : des installations troglodytiques pour des groupes spécialisés dans la chasse ou l’élevage, des fermes ou concessions pour des exploitations agricoles familiales et des villages pour des communautés que l’on suppose plurifamiliales. Pour chacune de ces formes, la question de la durée d’occupation et de la composition des groupes humains concernés se pose et peut rarement être réellement appréhendée sauf dans quelques cas d’habitats délimités. Sur les sites les mieux documentés, qui sont les sites lacustres, un modèle d’occupation discontinue, en gros de la durée d’une génération, séparée par des périodes d’abandon, est attesté. Il correspond à une économie fondée sur les cycles d’abattage et de régénération de la forêt. English It is commonly assumed that Neolithic groups were organised in village communities. Yet the use of the term “village” is inappropriate for the Neolithic since several sociological or political criteria used to define a village are outside the reach of archaeological scrutiny. Moreover, the concept of a village can only be used if we broadly accept the existence of a more or less stable nucleated settlement. Hence the main question is to ascertain whether villages were conceived according to one or several models and whether these models spread in southern Europe at the same time as the Neolithic expanded. It seems that Early Neolithic villages in the western Mediterranean evolved as several different forms of settlement. No doubt they corresponded to distinct social or economic entities; settlements in caves for groups that specialised in hunting and pastoralism, farms with plots exploited by families, and villages for communities that probably comprised several families. For each of these types of settlement, the length of occupation and the composition of their inhabitants need to be examined, and only in some cases, such as enclosed settlements, can these questions really be resolved. On the best-documented sites, i.e. the lakeside settlements, it has been possible to show that occupation was discontinuous, lasted around a generation, and was separated by periods of abandonment. Such a model is suitable for an economy that is based on cycles of deforestation and regeneration of the forest. Español Comúnmente se acepta que los grupos humanos del Neolítico se organizaban en comunidades aldeanas. No obstante, el uso de la palabra «aldea» no se adapta a estos períodos puesto que varios criterios sociológicos o políticos que lo definen no están accesibles a través de los métodos arqueológicos. Por tanto, el término puede utilizarse sólo en una acepción general de hábitat humano agrupado más o menos estabilizado. La interrogante principal consiste pues en saber si su origen corresponde a uno o varios modelos y si éstos se difundieron, en Europa del Sur, al mismo tiempo que la expansión del Neolítico. Se ha observado que el desarrollo de las aldeas de comienzos del Neolítico en el Mediterráneo occidental está marcado por varias formas de hábitat humano que corresponden sin duda a entidades sociales o económicas distintas: instalaciones troglodíticas para grupos especializados en la caza o la ganadería; granjas o concesiones para explotaciones agrícolas familiares; aldeas para comunidades presuntamente plurifamiliares. Para cada una de esas formas se plantea la cuestión de la duración de la ocupación y de la composición de los grupos humanos afectados, la cual puede rara vez aprehenderse, salvo en los pocos casos de hábitats humanos delimitados. En los sitios mejor documentados, esto es, en los sitios lacustres, se ha acreditado un modelo de ocupación discontinua –aproximadamente, lo que dura una generación-, separada por períodos de abandono: ésta corresponde a una economía fundada en ciclos de tala y de regeneración del bosque. |
Sujet |
habitat groupé village fossé palissade levée de terre organisation de l'espace occupation du sol |
Lieux |
Europe méditerranéenne |
Chronologie |
Néolithique Néolithique moyen Néolithique final |
Descripteur |
sédentarité
habitat ceinturé habitat lacustre |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143647 |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143647 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de archeopages-40_p-06-17.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0143647/doc/19524 |