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Auteur |
Adrian Yves-Marie |
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Auteur secondaire |
Jimenez Frédérique Cottard Antoine |
Titre(s) | 3, Rue de l'Egalité, Les Andélys, (Eure) : rapport de fouilles |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2005 |
Collation |
1 vol. (85 p.) : 36 fig. ; 30 cm |
Résumé |
Le site des Andélys au 3, rue de l'Egalité, est implanté sur le versant d'un plateau, déclinant vers le nord et la vallée du Cambon, à une altitude variant de 40 à 33 m NGF.Les périodes néolithique et protohistorique sont évoquées par quelques tessons piégés dans les colluvions et par une herminette découverte dans le comblement d'un fond de cabane.La période gallo-romaine est mal représentée. Le fossé mis au jour au cours du diagnostic est situé à l'extérieur de l'emprise de la fouille prescrite. On notera cependant la présence, dans le niveau de colluvions et dans quinze structures en creux postérieures, de fragments de céramique et de matériaux de construction datés de cette période. Il pourrait être rapproché des découvertes anciennes de Léon Coutil, au Val Saint Jean (céramiques, meules, cuillère à parfum).L'occupation se développe principalement au haut Moyen Age. Sur le premier secteur, entre la fin du VIIe siècle et le Xe siècle, aux abords d'un chemin, et autour d'un vaste espace vide rectangulaire, sont installés onze fonds de cabanes, un puits, cinq silos, probablement des bâtiments sur poteaux, treize fosses et quarante deux trous de poteau dont la fonction n'a pas été strictement interprétée (secteur 1). Un douzième fond de cabane est installé au sud de cet ensemble (secteur 2). Les niveaux d'occupation ne sont pas conservés, sauf pour la voirie (chemin probablement encaissé), néanmoins la très bonne conservation des structures de stockage a permis la lecture de nombreux aménagements (profondeur observée : de 0,60 m à 0,90 m ; coffrage des parois, aménagements d'accès, planchers...).Les ensembles céramiques relativement fournis et diversifiés révèlent un changement dans les sources d'approvisionnement d'abord axées sur la basse vallée de la Seine (La Londe), et devenant plus variées et dispersées à partir du IXe siècle, vers des régions situées au nord et à l'est (produits du Beauvaisis et de l'Ile-de-france, au sens large).Les observations faites sur les restes de faune nous apprennent que les espèces domestiquées de caprinés sont majoritairement consommés. Le boeuf arrive en seconde position, sauf au IXe siècle où il est supplanté par le porc. Poissons et oiseaux (sauvages ou domestiques) viennent en appoint minoritaire. La consommation de gros gibiers est anecdotique.Au Moyen Age le secteur est peu fréquenté comme en témoigne la seule structure rattachée à cette période : un fossé orienté nord-ouest / sud-est, observé sur une longueur de 24 m, que les rares tessons de céramique datent au plus tôt du XIe siècle. Le mobilier ramassé en surface de la fosse F240 (secteur 1) indique que cette dernière a été comblée à l'époque moderne.Le site n'est pas bâti avant le XIXe siècle. L'installation de la demeure connue sous le nom de Château Rose n'a que très faiblement endommagé les niveaux archéologiques. |
Sujet |
matériaux de construction herminette tabletterie fond de cabane puits silo faune |
Lieux |
Les Andelys Eure Dép |
Chronologie |
Empire romain ép médiévale Haut Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/014391 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de DB17001101_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/014391/doc/13917 |