Résultats des carottages effectués au 17-19 rue Lesage : Reims, Marne, Grand Est "17-19 rue Lesage" : rapport de diagnostic
Edition
Metz : Inrap GEN, 2016
Collation
1 vol. (78 p.) : ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Les sondages carottés ont permis d’identifier des successions de couches sédimentaires du terrain actuel jusque le substrat représenté soit par une craie jaunâtre altérée, soit directement par une craie blanche qui atteint une altitude qui varie entre 84,15 m NGF et 82,30 m NGF. La lecture des portions carottées par trois ou quatre tubes permet de signaler l’existence de couches archéologiques qui apparaissent à une altitude reconnue entre 85,20 m NGF et 84,60 m NGF, matérialisée au sommet par une couche de démolition, voir d’abandon du secteur, contenant des matériaux de construction (Fragments de tegulae, de mortier et de carreaux de terre). Le peut d’indice chronologique recueillit dans les couches permet malgré tout de confirmer une occupation de l’époque gallo-romaine située entre le Ier siècle et le IIIe siècle de notre ère. La lecture des sondages carottés permettent de repérer des vestiges classiques qui illustrent un ilot d’habitation localisé en bordure ouest d’une rue cardiale. Les connaissances apportées par les diverses découvertes dans ce secteur de la ville permettent d’affiner l’interprétation, notamment en ce qui concerne le prolongement de l’axe de circulation mis au jour lors du diagnostic archéologique sur les terrains de la Sernam (Cavé 2006). Plus proche encore, la fouille de la rue Léon Hourlier (Chevalier 1993) documente sur un ilot habitat, dont la première phase d’occupation se manifeste par l’installation d’ateliers artisanaux (métallurgie et tissage) associés des constructions en matériaux légers datant du début de l’époque augustéenne. La parcelle étudiée présente des couches archéologiques de la période gallo-romaine conservées entre 0,80 m et 1,20 m d’épaisseur tout en prenant en compte de la couche d’abandon. Les niveaux qui succède à l’Antiquité sont essentiellement matérialisés par des remblais qui varient entre de la terre grisâtre et brunâtre qui repérés sur l’ensemble de la zone étudiée qui correspondent probablement à de la remise en culture de ce secteur dès l’époque médiévale jusqu’à sa reconstruction à partir de la fin du XIXe siècle.