Chemin du Lodo, Arradon, (Morbihan) : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2017
Collation
1 vol. (28 p.) : 6 fig. ; 30 cm
Résumé
La proximité immédiate de l’emprise d’un futur projet immobilier, au lieu-dit Le Chemin du Lodo/Bourgerel, sur la commune d’Arradon, avec deux importantes villae gallo-romaines, répertoriées depuis le XIXe siècle, a incité le Service régional d’archéologie de Bretagne à prescrire une opération de diagnostic. Celui-ci, en effet, de par sa surface de 5000 m² environ, pouvait apporter des informations sur les prolongements éventuels ou l’organisation de leurs domaines respectifs. L’opération de diagnostic se résume à l’ouverture de 4 tranchées continues, orientées selon un axe est-ouest, réalisées avec une pelle mécanique munie d’un godet lisse de 3 m de large. Elle s’est globalement avérée négative, à l’exception de la mise au jour d’une possible limite parcellaire, matérialisée par un petit fossé, dont l’orientation selon un axe nord-ouest/sud-est, semble concorder avec celle des bâtiments principaux de la villa de Mané- Bourgerel. Dans ces conditions, il pourrait s’agir d’une limite interne du domaine antique. Les terrassements archéologiques ont, par ailleurs, permis de noter une transformation récente du modelé topographique des lieux. En effet, l’apparition du comblement sommital de ce fossé parcellaire, dans la tranchée 1, dont l’origine peut être antique, n’est intervenue qu’à partir d’une profondeur de 1,50 m ; cela signifie que la partie basse de la parcelle concernée par le diagnostic a fait l’objet d’un remblai conséquent de terre végétale. De manière indirecte donc, il est possible de penser que la topographie primitive des lieux, marquée par une forte pente, a pu constituer un obstacle à la construction de bâtiments, voire même à la mise en place de jardins. Cette réalité physique pourrait expliquer l’absence de traces archéologiques importantes à cet endroit.