
Auteur	Ackx Gilles
Co-auteur	Bleu Stéphane
Auteur secondaire	Franc Odile Bonnet Christine Horry Alban Lalaï Dominique
Titre(s)	Bourgoin-Jallieu (Isère), La Maladière. Tranche 1 : rapport de diagnostic
Edition	Bron : Inrap ARA, 2017
Collation	1 vol. (102 p.) : ill. en coul., cartes, plans (22 fig.) ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison	Bourgoin-Jallieu (Isère), ZAC de la Maladière, Phase 1 - rapport de diagnostic - Bleu Stéphane - Inrap ARA - 2007
Résumé	L’opération de diagnostic se compose de deux projets d’agrandiss ement aux marges orientale et occidentale de la Zac de la Maladière, située en périphérie, à l’ouest du centre ville de Bourgoin-Jallieu, dans les anciens marais. Les résultats de cette présente opération de diagnostic sont assez comparables à ceux de 2007 obtenus pour les interventions réalisées à l’occasion de l’aménagement du complexe du Médipôle et de sa périphérie (Bleu 2007). En effet, à l’exception des occupations anciennes qui apparaissent au Bronze moyen dans le cadre du diagnostic de 2016, on retrouve ensuite les mêmes phases d’occupation durant l’Antiquité, d’abandon du site durant tout le Moyen Âge et enfin de ré-exploitation du marais à partir de l’époque moderne. Ce constat peut paraître assez logique du fait de la proximité de ces deux opérations. Les vestiges protohistoriques du Bronze moyen concernent une dizaine de fosses circulaires ou trous de poteaux situés en bordure de la cuvette de l’ancien marais de Bourgoin. Ces creusements se détachent du dépôt de débordement lacustre, ils pourraient également être associés à un paléosol qu’on n’a pu précisément identifier en raison des remontés d’eau de la nappe phréatique. Ce secteur marécageux est ensuite investi durant le Haut-Empire afin de conquérir de nouvelles terres agricoles autour du vicus de Bergusium. Un système de drainage assez dense et complexe disposé en épis ainsi que des fossés sont creusés pour canaliser et contrôler l’écoulement des eaux du marais. Ces aménagements hydrauliques participent donc à un vaste programme de mise en valeur de cette zone marécageuse en vue de leur exploitation en terre agricole. L’occupation antique du marais est également marquée par la présence d’une maçonnerie dont on n’a pu comprendre l’organisation en raison de sa localisation en bordure de l’emprise du projet. Néanmoins cette construction semble se développer en limite d’emprise en direction de l’actuelle rue L. Braille. Elle est en lien avec un niveau de sol relativement bien conservé dans lequel s’ouvrent plusieurs structures en creux que l’étude des fragments de céramique qu’elles recelaient a datées du IIe-IIIe s. de notre ère. Une tombe animale de bovin découverte dans l’environnement de ces vestiges ainsi que l’aménagement de sol empierré avec deux zones de concentration charbonneuse relèvent d’activités particulières qui caractérisent un peu plus le site en habitat pérenne. Une longue phase d’abandon s’ensuit au Moyen Âge, durant laquelle le marais reprend ses droits. Cette zone marécageuse est réinvestie à partir de l’époque moderne aux XVIIIe-XIXe s. avec l’assèchement du marais par l’aménagement de nouveaux systèmes de drainage et la construction d’une nouvelle voie de circulation pour desservir les usines de filature et de tissage de la Grive.
Sujet	fosse paléosol marais mur drainage céramique romaine radiocarbone géomorphologie
Lieux	Bourgoin-Jallieu Isère Dép
Chronologie	Bronze moyen Haut-Empire Temps Modernes XIXe siècle
Descripteur	paléochenal

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0144745
Ark status	URL Ark actif
Ark de D115882_TR01_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0144745/doc/21986