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Auteur |
Guillin Sylvain |
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Auteur secondaire |
Landreau Guilhem Vequaud Brigitte Chaumeil Jean-Philippe |
Titre(s) | Cheissoux(87) Le Bourg, place de l'Eglise : Rapport de diagnostic |
Edition | Bègles : Inrap GSO, 2016 |
Collation |
1 vol. (120 p.) : 66 fig. ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Les données tant historiques qu’archéologiques de la commune de Cheissoux étant soit rares soit inexistantes, le diagnostic archéologique avait pour principal objectif de répondre à une problématique centrée sur l’origine et l’évolution des centres paroissiaux. Au total, six tranchées ont donc été ouvertes représentant environ 11,5 % de taux d’ouverture : trois sur la parcelle en jachère au sud et trois sur la place même de l’église. En parallèle aux travaux, de terrain, une étude historique devait être menée. Les résultats de la fouille ont permis d’appréhender une occupation protohistorique assez soutenue puisque présente dans cinq des six tranchées. Elle se décline sous la forme d’une occupation parcellaire avec muret et niveau de circulation, de structures en creux et peut-être d’une voirie. Cette dernière semble perdurer jusqu’au XVIe s. au moins. Il est probable qu’il s’agisse du cheminement ancien reliant Saint-Léonard-de-Noblat (87) à Peyrat-le-Château (23). Avec cette occupation en partir de la Téne D, les indices d’occupation gallo-romaine ont été aperçus mais seulement à travers l’exhumation de quelques artéfacts mais somme toute assez caractéristique puisqu’il s’agit de fragments d’amphore de type Pascual 1 ou Dressel 1. La fouille n’a cependant pas permis la découverte d’éléments du haut Moyen Age pouvant proposer une occupation continue pérenne et assurée du site. Ainsi, les premiers indices d’une occupation médiévale peuvent seulement être attribués au XIe siècle et sont issus d’une analyse succincte du bâti de l’édifice. Ce dernier connait deux grandes phases de mise en œuvre. L’une aux XIe-XIIe siècle avec l’existence d’une nef voutée en berceau, agrémentée d’une tribune et percée de baies plein cintre. L’autre phase, entre le XIIIe et XVe siècle, avec le doublement de la façade et l’adjonction, dans un deuxième temps de cette même phase, de puissants contreforts avec des assises de plus grandes tailles en réemploi pour leurs fondations. L’étude historique met en avant la complexité de l’histoire de Cheisssoux ; le site état toujours en partage entre deux temporels dont on ne sait pas qui en a réellement la charge. C’est seulement à partir de 1651 que son histoire s’éclaircit quelque peu. Dès cette da te Cheissoux est officiellement érigée en paroisse et elle appartient à Bujaleuf (87) depuis 1558 au moins jusqu’en 1790. Puis elle est rattachée à Champnétéry (87) jusqu’en 1826 pour être de nouveau rattachée à Bujaleuf, et ce, jusqu’en 1905 où elle devient commune à part entière. Cependant, les découvertes archéologiques apportent quelques nuances sur la date d’édification en paroisse de Cheissoux. La découvertes de douze fosses sépulcrales sous la place-parvis dont deux sont assurément antérieures au XVe siècle et une autre qui pourrait être gallo-romaine, permet effectivement d’entrevoir l’existence d’un cimetière paroissial antérieur au XVe siècle voire même, peut-être, d’une « nécropole ». |
Sujet |
édifice religieux sépulture voirie parcellaire fosse céramique tuile objet métallique nécropole |
Lieux |
Haute-Vienne |
Chronologie |
Antiquité ép médiévale Temps Modernes ép contemporaine Age du fer |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0144847 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D110908_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0144847/doc/22897 |