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Auteur |
Louis Aurore |
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Auteur secondaire |
Daoulas Geneviève Deborde Gilles Tegel Willy |
Titre(s) | Des chenaux aménagés médiévaux aux bains modernes: une histoire d'eau : Troyes, Aube "Quartier Planche Clément" Grand Est : rapport de diagnostic |
Edition | Metz : Inrap GEN, 2017 |
Collation |
1 vol. (172 p.) : ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
Les premières traces d’une fréquentation de la parcelle apparaissent au XIIe siècle et correspondent à trois petits fossés et quelques fragments de céramique résiduelle ; éléments sporadiques qui ne témoignent en rien d’une réelle occupation du lieu. Le développement structuré du secteur intervient dans la seconde moitié du XIVe siècle. Les petits fossés drainants de la période précédente sont transformés en un réseau de chenaux barrant l’emprise d’est en ouest, sur lesquels sont greffés des fossés de plus petites dimensions. La définition de ces structures reste à préciser, entre petits bras de Seine naturels canalisés et fossés creusés volontairement. Les berges des chenaux sont aménagées d’un système de soutènement des terres, composé de pieux verticaux et de palplanches. A cette même période, une activité domestique et/ou artisanale est développée autour de ces chenaux. L’activité domestique est matérialisée par la construction de bâtiments sur solins et de fosses de stockage. L’activité artisanale peut être caractérisée par le système de deux alignements de pieux, disposés perpendiculairement au milieu d’un des chenaux et formant une sorte de cloisonnements pourrait être interprété comme un aménagement destiné à une activité nécessitant un travail en eau douce (trempage, pêcherie, etc). Dans la première moitié du XVe siècle, le réseau hydraulique est modifié. Les anciens chenaux sont comblés et remplacés par des conduites plus étroites. Les berges ne sont plus aménagées comme à la période précédente mais la présence sur les rives d’éléments d’osier et de restes végétaux en quantité laissent supposer la persistance d’une activité liée au végétal comme l’osiériculture ou le maraîchage. La présence de nombreux ustensiles de cuisine (céramique et mortiers en pierre) témoigne également d’une activité culinaire. Entre la seconde moitié du XVe siècle et le début du XVIe siècle, le quartier subit d’importantes transformations qui amorcent le déclin des précédentes activités. Le précédent système hydraulique est abandonné et remplacé par un nouveau chenal situé à l’extrémité sud-ouest de la parcelle et les structures d’habitat sont déplacées vers l’intérieur de la parcelle. La moitié sud du terrain est entièrement nivelée et recouverte par un important horizon d’accumulation de terre de jardin. Le quartier a connu une renaissance à la fin du XVIIIe siècle par la création de bains publics composés de bâtiments organisés autour de jardin et alimentés par de petits fossés de captation et d’évacuation des eaux. D’un propriétaire à l’autre, ces bains ont prospéré jusqu’à la seconde Guerre Mondiale. |
Sujet |
chenal fossé drain aménagement de berge pieu édifice carreau de pavement voirie stockage artisanat pêche canalisation ustensile céramique moderne mortier (récipient) quartier habitat jardin établissement de bain assainissement carpologie dendrochronologie céramologie |
Lieux |
Troyes Aube Dép |
Chronologie |
XIIe siècle Bas Moyen Age XIVe siècle XVe siècle XVIe siècle XVIIIe siècle Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
palplanche,
osier
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0144854 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D113713_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0144854/doc/20817 |