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Auteur |
Desrayaud Gilles |
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Auteur secondaire |
Aubier Maxime Cotté Olivier Deseine Claude |
Titre(s) | Longjumeau (Essonne), Place de la Liberté - Lots A & B : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2017 |
Collation |
1 vol. (71 p.) : 40 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Longjumeau (Essonne), Place de la Liberté - Lots A & B - Desrayaud Gilles - Inrap CIF - 2017
![]() Longjumeau (Essonne), Rue de Ballainvilliers - Lot C - Desrayaud Gilles - Inrap CIF - 2017 ![]() |
Résumé |
Le projet de construction de deux habitations privées sur un terrain de 1600 m2, divisé en trois lots, situé dans le hameau ancien de Balizy, au sud est de la commune de Longjumeau, dans l’Essonne, a fait l’objet de deux prescriptions archéologiques sous l’égide du Service Régional de l’Archéologie d’Île de France. Situé entre Longjumeau et Epinay-sur-Orge, le hameau de Balizy se situe à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest du centre de Paris dans la région naturelle du Hurepoix, au nord ouest de l’Essonne et de l’Orge. Le terrain étudié est localisé en rebord de la vallée de l’Yvette, sur un versant peu pentu, exposé au nord à nord est. Au XIIIe siècle, Balizy était le siège d’une commanderie templière. En 1736, le hameau de Balizy est réuni à la ville de Longjumeau. La chapelle de Balizy, en limite du terrain diagnostiqué, est décrite à plusieurs reprises dans des documents relatifs à des visites seigneuriales au cours du XVIIIe s. Cet édifice religieux disparaît des cartes dès 1811 (cadastre napoléonien). Il est raisonnable d’émettre l’hypothèse d’une « mise en bien publique » de ce bâtiment lors de la Révolution et de son démantèlement. Le hameau de Balizy est ancré au rebord de la plaine alluviale de la confluence entre l’Yvette et le Rouillon. Un pont médiéval avec barrage et bassins canalisent en partie le Rouillon, au niveau de la commanderie ; un moulin est attesté ainsi que de probables aires de tannage. Sous un horizon de terre végétale et labours d’une trentaine de centimètre de profondeur, un épais corps massif sablo-limoneux brun, d’une quarantaine de centimètre de puissance maximum, tronque les horizons naturels de limons argileux bruns de plateaux et de sablons stampiens plus ou moins remaniés. Les vestiges archéologiques antérieurs à la période contemporaine incisent le substratum, mais apparaissent au bas de cet horizon, vers 50 à 70 cm sous la surface ; les creusements paraissent arasés par cette même unité stratigraphique, qui constitue très probablement un niveau de nivellement et de remblai massif. Dans la tranchée 01 du lot sud est (C), les fosses 1002, 1004, le foyer 1003 et le creusement indéterminé 1008 ont livré des tessons de céramiques alto-médiévales à médiévales classiques (VIe-XIIe s. ap. J.-C.). Dans la tranchée 02 (Lots A & B), le fossé 1014 a livré un profil complet de céramique mérovingienne et le four culinaire avec fosse de travail 1020 possède une morphologie alto-médiévale à médiévale classique (VIe-XIIe s. ap. J. C.). A l’extrémité nord de la TR03, en limite d’amorce de sondage, l’Us de limon argileux beige 1023 a livré un rebord d’oule en bandeau, produit pendant la seconde moitié du XIe s. ap. J.-C.. Ces éléments témoignent de la présence d’un site médiéval, probablement villageois, entre la fin de l’empire romain et l’essor médiéval classique. La présence de quelques tessons et tuiles antiques suggèrent la proximité d’un établissement gallo-romain. Le degré d’arasement des vestiges médiévaux, concentrés sur la moitié orientale de l’emprise (LOTS B et C ), ne permet pas de caractériser la densité de l’occupation. La prolifération des aménagements récents environnants, sauf dans le secteur de la commanderie plus au sud est, présage d’une destruction importante du site… Au sud ouest de l’emprise, à l’extrémité de la TR02 et en TR04, la couche de remblais 1038 tronque l’horizon 1037, médiéval tardif à sub-contemporain, ainsi que le sablon naturel jusqu’au niveau des affleurements de meulière dégradée, à environ 0,6 m sous le niveau de sol actuel. Il contient des fragments de tuiles et briques modernes à contemporaines épars à erratiques. Cet épisode stratigraphique se situe peu ou prou à l’emplacement de l’ancienne chapelle figurée sur les plans de 1782 et 1784. Il n’a pas été possible de l’attribuer avec certitude à la phase de destruction dudit édifice religieux entre 1784… |
Sujet |
géologie photographie aérienne habitat rural foyer four fossé fosse céramique médiévale céramique moderne céramologie faune archéozoologie |
Lieux |
Essonne Longjumeau |
Chronologie |
ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0148247 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D119211_LOTAB_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0148247/doc/25801 |