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Auteur |
Rollier Gilles |
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Auteur secondaire |
Burgevin Alexandre Listrat Pascal Widehen Marie-Agnès |
Titre(s) | De l'Antiquité au grand cloître : Vermenton, Abbaye de Reigny : rapport de diagnostic |
Edition | Dijon : Inrap BFC, 2018 |
Collation |
1 vol. (156 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
Un des intérêts de l'opération est d’avoir mis en évidence une occupation antique caractérisée par un niveau de circulation associé, semble-t-il, à des trous de poteaux et à deux maçonneries. Ces vestiges correspondraient à une occupation, datée du IVe siècle au plus tard, repérée sensiblement à la hauteur de l’église et de l’ancien cloître. L’église abbatiale détruite dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle persiste sur une petite partie de son élévation. Des éléments de la façade occidentale ainsi que des maçonneries appartenant au bas-côté-sud et au transept sont encore très perceptibles dans les maçonneries de la période moderne. Dans le sol, le sondage situé sur l’emprise orientale de l’église permet de repérer l’emplacement du mur pignon sud de la nef transversale. Les niveaux de sols ou du moins les radiers des sols construits sont bien conservés. Les sondages mis en place sur l’aire de l’ancien cloître permettent de saisir les premières bribes d’un terrain archéologique extrêmement riche dans sa chronologie et dans la qualité des artefacts aussi bien meubles qu’immeubles. L’analyse stratigraphique et l’étude des maçonneries supposeraient que la mise en place du cloître se soit faite en au moins trois phases entre l’édification de l’église, qui apparaît d’après la stratigraphie comme le premier bâtiment établi, et le monastère du XIIIe siècle. Le grand cloître de Reigny, construit au XIIIe siècle, muni vraisemblablement d’un lavabo situé en face de la porte d’accès au réfectoire, sort de la configuration habituelle des cloîtres cisterciens, avec notamment un déplacement important de la galerie orientale vers l’est. La construction du cloître du XIIIe siècle se caractérise aussi par une surélévation du niveau du sol des galeries du cloître, de l’ordre de 0,65 m. Cette surélévation quand elle peut être identifiée est de l’ordre de 0,65 m. L’abbaye de Reigny comporte un système hydraulique particulièrement important dérivé de la source de l’Abîme. Un important canal voûté passe sous le bâtiment des moines. En 1990, son passage a été identifié sous le réfectoire. Le sondage 4 a permis en aval et avant sa sortie de l’enceinte d’analyser sa relation avec la stratification environnante. Il apparaît qu’à ce niveau les maçonneries ont été édifiées à la période moderne. Le niveau de terre noire organique retrouvé au fond du sondage et dans lequel un anneau sigillaire a été mis en évidence pourrait être éventuellement le résultat du curage régulier et nécessaire du canal. Avant la période moderne, l’évacuation des eaux devait s’effectuer en aval du monastère par un simple fossé. |
Sujet |
abbaye Cisterciens maçonnerie sol voirie trou de poteau hydraulique terre cuite architecturale élément architectural céramique médiévale céramique moderne objet métallique bague monnaie |
Lieux |
Vermenton Yonne Dép |
Chronologie |
Empire romain Antiquité tardive ép médiévale Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0149362 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D102794_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0149362/doc/27133 |