14 Graffiti 18 archéologie de la Grande Guerre : [livret publié dans le cadre de l'exposition "14 Graffiti 18, archéologie de la Grande Guerre," 6 avril - 30 nov. 2018, MuseAl d'Alba-la-Romaine]
Edition
Alba-la-Romaine : MuséAl site antique. Ardèche le département, 2018
Collation
1 vol. (99 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 23 cm
Résumé
Sommaire : - Yves Desfossés. - L’archéologie de la Grande guerre en France, une discipline récente pour quels enjeux ? - Gilles Prilaux, Matthieu Beuvin. – Les soldats voyageurs de Naours : d’exceptionnels graffitis de la Grande Guerre dans la cité souterraine de Naours (Somme) - Gilles Ferreol, Patrick Legros.- Du tag au graff : significations et fonctions du graffiti urbain contemporain - Exposition dossier : 1918 tremblements de guerre – 2018 répliques d’aujourd’hui
Dans le cadre de la Mission Centenaire, l’exposition temporaire, « 14 Graffiti 18, l’archéologie de la Grande Guerre aborde de manière originale l’histoire de ce premier conflit mondial. Confrontée sans le vouloir au devoir de mémoire, l’archéologie de la Grande Guerre fournit aujourd’hui de précieuses informations permettant de nuancer et d’enrichir le discours historique. Les graffitis,écrits par les soldats au crayon gris sur les murs de la cité souterraine de Naours, racontent des histoires humaines bouleversantes.
C’est seulement au 19e siècle que le terme de « graffiti » apparaît pour la première fois avec l’étude archéologique des messages laissés par les habitants de Pompéi il y a 2 000 ans : signatures, déclarations d’amour, dessins obscènes, caricatures politiques, sportifs renommés, insultes et phrases philosophiques se côtoient.
Aujourd’hui, toujours loin des lieux d’exposition officiels, les graffitis contemporains demeurent une forme d’expression résistante et contestée. L’étude de ces images non académiques embarrasse. Phénomène résolument intemporel, les graffitis sont-ils des actes de vandalisme, des moyens d’exister et de passer à la postérité, une parole contestataire, un mode d’expression artistique ou simplement utilitaires ?