Château d'Olonne (Vendée), Le Laurier : Zone des Plesses : rapport de fouilles
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2007
Collation
1 vol. (62 p.-20 p. de pl.) : ill. en coul., plans ; 30 cm
Notes
La page de titre porte en plus : "Rapport final d'opération, Fouille archéologique"
Résumé
La fouille réalisée au "Laurier" au Château d'Olonne ne s’est appliquée qu’à un secteur très localisé d’un gisement beaucoup plus vaste, qui s’est développé sur la longue durée au cours de toute la période protohistorique. Le dernier aménagement, réalisé probablement au second âge du Fer, est le plus important en termes de surface et de densité d’installations. Défini par un système d’enclos fossoyés dessinant un plan trapézoïdal, il peut être interprété comme un grand établissement agricole qui s’organise en plusieurs espaces, probablement à vocations différentes, dont un destiné à l’habitat, dans la partie méridionale. Les seules données issues du diagnostic ne permettent toutefois pas d’aller au delà dans l’interprétation de cet aménagement dont il faut souligner les dimensions imposantes. La présente opération de fouille a permis d’identifier deux occupations plus anciennes, situées à proximité immédiate de la grande ferme à enclos. La première, qui n’est attestée que par du mobilier céramique bien localisé et daté de la fin du Néolithique ou du début de l’âge du Bronze, pourrait correspondre à un habitat mais aucun vestige architectural ne permet de valider cette hypothèse. La seconde occupation, décalée de quelques mètres par rapport à la première, se caractérise par un habitat sur structure porteuse centrale, circonscrit par un fossé périphérique dont la fonction de limite palissadée de cour, ou encore de support architectural de toiture, n’est pas clairement établie. Cette unité d’habitat, abandonnée à La Tène ancienne, a pu être elle-même délimitée par un fossé d’enclos. Si la vocation de l’installation, domestique plutôt que funéraire, fait peu de doute, la question du contexte général dans lequel elle s’inscrit, reste posée. Cette unité d’habitation, dont le module paraît adapté à celui de la cellule familiale, constitue-t-elle un élément isolé ou bien s’intègre-t-elle à un groupement d’habitats ? Si tel est le cas, où se développent les autres unités ? N’ont-elles pas été observées lors du diagnostic, en raison de leurs mauvaises conditions de conservation, ou bien se concentrent-elles plus particulièrement à l’ouest, sous les enclos de La Tène finale ? Autant de questions auxquelles la présente intervention n’aura pas permis de répondre.