Saint-Quentin (Aisne), aménagement urbain des espaces publics situés à proximité de la basilique : rapport de diagnostic
Edition
Glisy : Inrap HdF, 2018
Collation
1 vol. (717 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm
Résumé
La ville de Saint-Quentin prévoit de restructurer le parvis de la Basilique. La surface globale prescrite est exceptionnelle en milieu urbain. Le site se situe en cœur de ville ancienne dans l’emprise du bourg médiéval, fortifié en 886 par une enceinte de 5 ha, autour du monastère abritant la tombe du martyr Quentin. Le quartier est densément bâti jusqu’en 1918, avec un empilement d’occupations sur plusieurs mètres d’épaisseur accumulés depuis que cette ville existe. Les sondages révèlent d’anciens niveaux de circulation, le piédestal d’une statue du peintre Quentin de La Tour, des structures d’un square créé en 1925 mettant en valeur un nouveau monument dédié au pastelliste, des restes de maisons canoniales ou privées établies sur des ensembles plus anciens, comme l’église Saint-André vendue en 1793, au titre des Biens Nationaux, les fondations d’une succursale de la Banque de France établie en 1843 dans une ancienne maison canoniale, des vestiges de bâtiments du Chapitre et du cloître accolés à la Collégiale. Attesté dès 1415, le cloître sert à la reconstruction de la Collégiale, après l’incendie de 1669. Les sondages révèlent, dans sa galerie sud, deux fours de fusion à réverbère, des bases de moules à cloches et un four à chaux témoignant de ces travaux de rénovation. Des tombes, mises au jour dans le cloître et ses abords, témoignent d’un espace funéraire en usage depuis le XIVe siècle jusqu’à la Révolution.