Beaufort-en-Anjou (Maine-et-Loire), 48 rue des Airaults : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2018
Collation
1 vol. (25 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm
Résumé
Le diagnostic archéologique au 48 rue des Airaults à Beaufort-en-Anjou, porte sur une surface de 2780 m² . La parcelle concernée, située à l’ouest du centre-bourg ancien , est un ultime lot constructible, enclavé entre la route des Airaults et des zones pavillonnaires plus ou moins denses. Sur l’emprise prescrite, les tranchées ouvertes au sein de sédiments sableux meubles et homogènes n’ont pas livré de traces tangibles de vestiges archéologiques construits ou excavés. En revanche, la collecte de mobilier céramique et lithique épars, disséminé dans ces horizons sableux remaniés, témoigne notamment d’une très probable occupation préhistorique du secteur, qui s’ajoute aux périodes déjà établies. L’étude rapide menée par Ph. Forré (Inrap) sur les petits lots céramiques permet de reconnaître un corpus de productions naviguant entre le Néolithique et la Protohistoire, dont une céramique ornée de décors à la pseudo-cordelette associé à des cordons arciformes que l'on retrouve associé sur de nombreux sites du Bronze ancien. En ce qui concerne les éléments lithiques, rares et hors structures, il est quasiment impossible de proposer une attribution chronologique précise. On ne peut que proposer avec prudence, une attribution large au Néolithique ou au début de l’âge du Bronze au vue de l’assemblage céramique mis au jour lors de l’opération et l’environnement archéologique proche. De ce point de vue, la découverte au 48 rue des Airaults participe modestement à la cartographie de la répartition de ces indices repères, et confirme ainsi l’occupation pérenne de ce terroir angevin - de part et d’autre du fleuve - dès les stades anciens de la sédentarisation.