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Auteur |
Sillano Bernard |
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Auteur secondaire |
Scherrer Nadine Parent Florence Finck Anne-Estelle Ravoire Fabienne Abel Véronique |
Titre(s) | Centre ancien : Îlot C1 : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Bouches-du-Rhône, Marignane : rapport de fouilles : étude de bâti |
Edition | Nîmes : Inrap MED, 2018 |
Collation |
1 vol. (381 p.) : couv. ill., ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm |
Résumé |
La fouille archéologique réalisée sur l’îlot C1, pour partie dans le sous-sol et pour l’essentiel sur le bâti, complète les informations recueillies sur les autres îlots lors des campagnes précédentes. Cependant, en raison de l’état de délabrement avancé des maisons, nombre de parcelles n’ont pas pu être explorées. Cet îlot revêt une importance particulière puisqu’il fait partie des quatre îlots longtemps interprétés comme le noyau du centre ancien de Marignane. Pour les périodes les anciennes, seuls deux tessons, trouvés hors contexte archéologique, témoignent d’une possible occupation au Ve siècle. La présence de fosses à fond plat, datées du XIe s., qui ne paraissent associées à aucune structure bâtie pourraient être interprétées, avec prudence, comme des fonds de cabane. À l’instar des fouilles antérieures, les sondages ont mis en évidence une architecture en terre, sur fondation en pierre liées à la terre remontant à la fin du premier Moyen-âge et perdurant jusqu’au XIIIe, voire au début XIVe siècle. Les premières constructions maçonnées peuvent être attribuées au XVe siècle. Elles traduisent un remodelage partiel du tissu urbain. Il n’a pas été possible, compte tenu du nombre de parcelles non étudiées, d’établir une chronologie précise dans la construction des maisons de l’îlot. Les façades ont été refaites à des périodes différentes, jusqu’à la période contemporaine. Bien que les moulures soient différentes d’une fenêtre à l’autre, la caractéristique commune de ces maisons est de posséder des poutres et/ou des solives aux angles inférieurs dotés de tores à listel, identiques aux poutres de l’Hôtel de Rascas en Avignon. La dendrochronologie permet de les dater du dernier quart du XVe siècle. Il faut remarquer la quantité de fragments en « gypse » remployés dans les maçonneries. La fouille actuelle n’a pas permis de déterminer de quelles structures elles provenaient car aucune n’est restée en place, mais ces observations viennent compléter celles effectuées dans l’îlot G2 (sondages de la place de l’Olivier) où plusieurs structures façonnées dans ce matériau ont été décelées, situées dans un large XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, l’emploi de la pierre froide taillée en encadrement des ouvertures ou comme pilier aux angles semble se généraliser, sans pour autant être une règle. Dans l’angle d’une parcelle, un puits doté d’une margelle en blocs sculptés agrafés, probablement un remploi, a été conservé en dépit d’une reconstruction quasi-totale de la maison. Ailleurs, un grand four au voûtement en briques a été aussi étudié, probablement construit à la fin du XVIIIe siècle ou plus tard. |
Sujet |
architecture édifice public urbanisme structure urbaine céramologie dendrochronologie mur sol mortier de construction puits habitat four domestique gypse |
Lieux |
Marignane Bouches-du-Rhône |
Chronologie |
ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
gypserie
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0151840 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F117005_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0151840/doc/55536 |