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Auteur |
Frascone Daniel |
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Titre(s) | Lyon 5e (Rhône), 7 rue des Chevaucheurs et rue Vide-Bourse, Quartier Saint-Irénée : rapport de diagnostic |
Edition | Bron : Inrap ARA, 2018 |
Collation |
1 vol. (99 p.) : ill. en coul. et en noir, cartes, plans (51 fig.) ; 30 cm |
Résumé |
Les trois sondages archéologiques effectués dans l’emprise de la future piscine et des secteurs concernés par les réseaux liés à cet aménagement ont révélés des vestiges des périodes antique, médiévale et moderne. Cependant, la faible profondeur du projet (2 m maximum) a limité l’impact du diagnostic et les observations s’en sont trouvées réduites. La période antique n’est représentée que par un fragment de maçonnerie retrouvé sous une fosse postérieure. Son arase était recouverte d’une couche de démolition contenant, outre des fragments de céramique, quelques fragments d’enduits peints, la plupart de couleur rouge. Il est difficile, à partir de ces seuls éléments de conjecturer sur le type d’établissement auxquels ils se rapportent, mais l’abandon ne semble cependant pas postérieur au IIe s. de notre ère. Les périodes antiques et du haut Moyen Âge, généralement bien représentées dans le secteur sondé, en particulier par des vestiges funéraires et/ou religieux, sont absentes dans l’emprise des sondages effectués. Seuls quelques ossements humains épars rappellent la vocation principale de cette zone proche de l’église Sainte-Irénée établie dès la fin de l’antiquité moins de 200 m à l’ouest de la parcelle sondée. Entre le IIe s. de notre ère et les X-XIe s., aucun élément archéologique n’a été retrouvé dans ces sondages, des colluvions et des remblais rehaussant le niveau du sol entre les deux périodes. Cette deuxième grande phase chronologique est essentiellement matérialisée par la présence de fosses aux fonctions probablement variées, même si l’utilisation en tant que dépotoir paraît toutefois privilégiée. Cependant, une vaste fosse (F5), sous laquelle était présente la maçonnerie antique, recèle peu de déchets et semble avoir pu être creusée pour une autre raison (extraction ?) et son comblement supérieur, constitué d’argile jaunâtre sur 0,10 à 0,15 m d’épaisseur, pourrait être lié à une fonction particulière (décantation d’argile pour la fabrication de poterie ?). Postérieurement, peut-être dans le courant du XVIe ou du XVIIe s., des habitations - essentiellement représentées ici par des tranchées de récupération de murs, une maçonnerie arasée et un niveau de sol de chaux bordé d’un probable caniveau, au sud de la maçonnerie arasée – semblent avoir été implantées à cet endroit comme pourraient l’indiquer certains plans du XVIIe s. L’abandon de ce dernier état d’occupation mis au jour dans ces sondages est difficilement datable, aucun niveau de destruction n’ayant été retrouvé. |
Sujet |
habitat fondation de bâtiment mur caniveau enduit peint céramique gallo-romaine sigillée céramique commune tuile jardin fosse-dépotoir pilier céramique médiévale faune habitation sol mur céramique moderne ossements animaux |
Lieux |
Lyon 5 Rhône Dép |
Peuples |
Gallo-romains |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire IIe siècle ap J-C Moyen Age Xe siècle XIe siècle Bas Moyen Age XIVe siècle Temps Modernes Renaissance XVIIe siècle |
Descripteur |
[Tranchée de récupération]
[Démolition] |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0152541 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D121480_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0152541/doc/36629 |