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Auteur |
Scuiller Christian |
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Auteur secondaire |
Genevieve Vincent Guériteau Armelle |
Titre(s) | Aiguillon (47), Place du 14 juillet, cours Alsace-Lorraine : rapport de fouille |
Edition | Bègles : Inrap GSO, 2018 |
Collation |
1 vol. (136 p.) : 38 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Notes |
Il s'agit d'une surveillance de travaux |
Résumé |
Suite au diagnostic archéologique effectué en juin / juillet 2016, la surveillance de travaux réalisée en novembre 2017 sur la Place du 14 juillet d’Aiguillon (Lot-et-Garonne) s’est avérée riche d’informations. Des portions de structures construites (murs, bassins, sols, aires de chauffes, latrines) ont pu être perçues au fil des creusements de tranchées et plots d’arrachements ou d’implantations d’arbres liés à l’aménagement urbain projeté. Bien que l’appréhension de ces structures soit très parcellaire, un schéma structurel en ensembles différenciés en est proposé. Certaines de ces structures ont pu être replacées dans leur contexte chronologique et structurel, telles que le mur de facture antique au NO qui vient compléter le plan d’implantation des éléments de cette période dans cet espace ; ou les deux portions du large mur que l’on peut lier au rempart qui ceinturait la cité, et dont le tracé NE / SO a eu pour effet de limiter l’extension du bâti à l’est de la place durant la période médiévale et moderne. Ainsi, la similitude des matériaux employés (brique, pierres, galets) associée aux tracés des structures, permet de suggérer que 3 ensembles construits, voire 4, se développaient à l’ouest du rempart. Les sources historiques nous apprennent par ailleurs que l’emplacement de ces ensembles correspond grosso modo à celui des bâtiments qui occupaient une partie du quartier « Mandillot » ; lequel fut rasé dans le courant du XVIIIe siècle. Parallèlement aux structures construites, des surfaces de sols stratifiées ont été identifiées. Parmi celles-ci, deux axes du réseau viaire urbain sont identifiables : le premier, NNE / SSO, est celui historique de la Grand’Rue à l’ouest, le second, qui lui est perpendiculaire (us203, st3.3, pl41), est celui passant au sud des ensembles bâtis disparus. Les autres surfaces de sols sont plus difficiles à remettre en contexte, et mis à part un dallage tardif en carreaux de terre cuite (D2), qui témoigne d’un sol intérieur, la différenciation entre sols de cours et voirie reste délicate. Il en est de même pour les deux bassins et aires de chauffes exhumées pour lesquels les liens structurels avec l’un ou l’autre des ensembles n’a pu être clairement établi. Enfin sur le plan chronologique, si l’origine de ces différents ensembles paraît se faire durant la période médiévale (XIIIe-XIVe siècles au plus tôt), la perduration dans l’emplacement d’une partie de ceux-ci jusqu’au milieu de XVIIIe siècle, voire même au-delà (latrines par exemple), s’avèrerait confirmée. |
Sujet |
mur maçonnerie fondation de bâtiment rempart sources de l'histoire archives terre cuite architecturale bassin (structure) latrines structure de combustion fosse foyer voirie urbanisme sol dallage céramique romaine céramique médiévale céramique moderne faune ossements animaux monnaie numismatique céramologie structure urbaine |
Lieux |
Aiguillon (Lot-et-Garonne) Lot-et-Garonne |
Chronologie |
Antiquité romaine Empire romain Haut-Empire ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0152705 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F119966_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0152705/doc/30179 |