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Auteur |
Aubry Bruno |
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Auteur secondaire |
Calduch Y Sancho Sébastien Feret Lénaïg Kerrouche François |
Titre(s) | Le Grand Clos, Hénouville, (Seine-Maritime) : rapport de diagnostic |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2018 |
Collation |
1 vol. (52 p.) : 25 fig., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Le projet de créer un lotissement d’une surface totale de 24 868 m2 sur la commune d’Hénouville (76) au lieu-dit « le Grand Clos » a motivé le Service Régional de l’Archéologie de Normandie à prescrire un diagnostic archéologique. Les tranchées sont ouvertes en fonction de la topographie de l’emprise. Les terrains correspondent à une ancienne pâture. L’emprise est localisée à l’extrémité nord du village en limite des espaces urbanisés. Dans cette partie de la commune, le bâti ancien est largement représenté par des maisons qui associent le pan de bois, le silex, la brique et le calcaire. Une route orientée est-ouest, dite « Grande Rue », a pour origine le coeur du village ancien avec l’église et différentes demeures des XVIe et XVIIIe siècles. La carte archéologique de la commune d’Hénouville révèle 25 sites archéologiques. Ils couvrent la majeure partie des grands courants chrono-culturels. Les seize tranchées de diagnostic, complétées d’ouvertures, couvrent la totalité de l’emprise. Elles ont permis de reconnaître et d’identifier le potentiel archéologique de celles-ci. La stratigraphie est développée et révèle une séquence d’un peu plus de deux mètres de couverture limoneuse et loessique. Quelques silex taillés et des tessons de céramique laissent entrevoir une occupation du secteur dès le Néolithique final. L’essentiel des vestiges archéologiques mis au jour sur l’emprise remonte au XIe siècle jusqu’au XVIe siècle. Cette chronologie relativement lâche est attribuée à partir de l’analyse de la céramique. Ce mobilier est issu soit du décapage mécanique de structures ou bien révélé lors de la réalisation de sondages profonds. Les vestiges s’organisent sous la forme de fosses, de trous de poteaux, de fossés, de radiers de silex évoquant des fondations de bâtiments et des fours. Les fossés situés au nord de l’emprise marquent une limite, du moins sur l’assiette foncière, de l’occupation principale. Ils reprennent la même orientation que le parcellaire actuel. Le site s’articule le long de la rue, sur une largeur d’un peu plus de 30 m. Le plan des structures archéologiques témoigne d’une organisation perpendiculaire à l’axe routier avec de possibles constructions fondées en silex et un four légèrement en retrait de bâtiment. Un cellier est aménagé un peu plus à l’est. Il est creusé dans le limon weschellien avec un emmarchement au sud et un plancher de fond est à signaler. Le mobilier provenant de la fouille ou du décapage de certaines structures témoigne d’une fréquentation dès le XIe et le XIIe siècle, mais pour le moment cela reste minoritaire et ponctuel. L’essentiel de l’occupation est datable de la seconde partie du XVIe siècle. L’analyse de la céramique laisse entrevoir une qualité de vaisselle habituellement rencontrée dans des contextes socio-économique aisés. Les découvertes effectuées dans le cadre de cette opération révèlent des entités archéologiques singulières qui traduisent un certain niveau de vie des occupants. |
Sujet |
faune objet métallique carreau artisanat industrie lithique |
Lieux |
Hénouville (Seine-Maritime) Seine-Maritime |
Chronologie |
Paléolithique Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0153032 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D122181_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0153032/doc/30357 |