La Roche-Blanche (Puy-de-Dôme), Maison de Gergovie : rapport de diagnostic
Edition
Bron : Inrap ARA, 2019
Collation
1 vol. (74 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul., fig. ; 30 cm
Résumé
Le secteur examiné présente une très forte sensibilité archéologique. Le tracé prévu pour l’ouvrage à créer s’implante précisément à l’emplacement présumé de la fortification de l’oppidum tardo-laténien puis emprunte le « Chemin de l’Oppidum » dont l’origine ancienne est supposée. Malgré des conditions d’intervention contraignantes (pente, contexte sédimentaire, exiguïté de l’emprise et encombrement de celle-ci), 23 tranchées ont été réalisées. Elles ont permis la mise en évidence de deux fosses, de quatre ou cinq murs, d’un radier de sol, d’un fossé ou fondation de mur et de plusieurs couches de remblais anciennes. Ces vestiges, qui apparaissent à des profondeurs relativement limitées (0,15 et 0,80 m), ont tous été découverts sur le plateau de Gergovie et dans la partie haute du « Chemin de l’Oppidum ». Le mobilier collecté en association avec ces différents aménagements permet de les assigner à une période comprise entre La Tène D2b et la période tibérienne. Cette opération de diagnostic témoigne, comme cela était attendu, de la présence de vestiges archéologiques sur la partie sommitale du plateau de Gergovie. Elle permet également d’envisager que le « Chemin de l’Oppidum », unique accès au site depuis l’est, a une origine ancienne. (extrait de l'auteur)