
Auteur	Bolle Annie
Co-auteur	Bertrand Isabelle Cédelle Jean-Charles Dunikowski Christophe
Auteur secondaire	Antenni-Teillon Jonathan Arrighi Vincent Bernard Laurent
Titre(s)	Sainte-Verge, Louzy (79) La Casse - RD938 - Pérennité et réocupations d'un site rural du Néolithique au Moyen Age : rapport de fouille
Edition	Bègles : Inrap GSO, 2018
Collation	3 vol. (340, 122, 231 p.) : 423 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm + 1 plan A0
Notes	Volume 1 : textes + plan A0 Volume 2 : études spécialisées Volume 3 : annexes et inventaires techniques
Résumé	La fouille du site de La Casse révèle des occupations successives du Néolithique à la fin du Moyen Âge. La première occupation est datée du Néolithique final. Elle comprend un atelier de débitage du silex local et a également livré des pièces importées, dont des haches. La présence de céramique associée indique la proximité d’un habitat dont aucun vestige (sols, structures excavées…) n’est observé. Un enclos circulaire est daté du Bronze ancien. Son diamètre extérieur est d’environ 15 m. Très largement recoupé par des carrières médiévales, son organisation reste incertaine. Des entrées sont toutefois identifiables à l’ouest et à l’est. Le site est réoccupé au premier âge du fer. Il comporte un enclos quadrangulaire, partiellement observé et vraisemblablement fermé par une palissade. Une partition isole dans sa partie sud une série de fosses peu profondes. Elles ont servi, en état final, de dépotoir. Au moins un bâtiment, sur poteaux plantés est repéré à l’extérieur de l’enclos, accompagné de silos excavés. Les structures ont livré des scories de forge, attestant de cette activité liée à la métallurgie du fer et faisant du site de la Casse le plus ancien site de la région livrant une forge. Aucune occupation n’est attestée sur l’emprise de la fouille entre le premier âge du Fer et l’Antiquité, mais la proximité d’un site gaulois (La Tène C et D) au Bois de la Sablonnière (Sainte-Verge) suggère une continuité d’occupation. Une villa s’installe dans le courant du premier siècle. Elle se prolonge à l’est de l’emprise de la fouille et présente une organisation rectiligne. Le bâtiment résidentiel n’est qu’entre aperçu en limite orientale de la fouille. Un enclos fossoyé quadrangulaire semble l’entourer. Dans l’axe du bâtiment, deux fossés parallèles pourraient constituer les fossés bordiers d’un chemin le desservant. Ils reprennent l’orientation d’un fossé marquant la limite méridionale de la villa. Au nord, un mur leur est parallèle, et plusieurs bâtiments maçonnés, dont un balnéaire, lui sont adossés. D’autres bâtiments sont construits sur poteaux plantés. Le mobilier comprend des outils liés à des activités agricoles et domestiques. L’élevage des porcs et des moutons est attesté par la découverte de foetus dans le comblement d’une fosse. La villa semble partiellement abandonnée dans le courant du IIe siècle. Le bâtiment résidentiel n’est toutefois détruit qu’au IVe siècle et le balnéaire reste en élévation jusqu’à sa transformation et son changement de fonction dans le courant des Ve-VIe siècles. Deux chemins construits au IVe ou au Ve siècle, traversent la villa. L’un d’eux perdure jusqu’à nos jours et marque la limite communale entre Sainte-Verge et Louzy. Un domaine s’installe au carrefour des chemins, sur lequel il s’ouvre par un porche. Plusieurs bâtiments maçonnés sont construits, l’un adossé au balnéaire qui est transformé et change de fonction. Une grande maison au plan rectangulaire, comprenant trois salles en enfilades et deux galeries latérales, est édifiée aux Ve-VIe siècles. Elle perdure jusqu’à la fin du XIe siècle, avec des modifications architecturales et peut-être fonctionnelles qui restent difficiles à dater. Près de sa façade orientale, une sépulture, vraisemblablement marquée par une colonnette décorée, est installée dans le courant des VIIe-VIIIe siècles, tandis que les autres sépultures sont alignées le long d’un mur de clôture. Des silos sont groupés au bord du chemin. Plusieurs structures, dont deux bas-fourneaux et des forges, sont liées à une activité de production de fer. La permanence de ce domaine jusqu’au XIe siècle illustre une occupation qui n’évoque en aucun cas un déclin, même si le lien avec la villa du Haut-Empire nous échappe. Des maisons vont progressivement venir s’installer aux abords du chemin principal. Cet habitat est déserté aux XIe-XIIe siècles, peut-être au profit des villages de Louzy et de Sainte-Verge qui se mettent alors en place.
Sujet	débitage hache polie industrie lithique céramique néolithique habitat rural enclos circulaire enclos quadrangulaire palissade fosse-dépotoir silo trou de poteau scories forge atelier métallurgique caniveau canalisation villa thermes privés bassin (structure) exploitation agricole grenier élevage (type) voirie structure agraire fondation de bâtiment maçonnerie maison bâtiment agricole hypocauste élément architectural sol bas-fourneau foyer structure de combustion sépulture ossements humains tombe en coffre coffre en bois objet métallique industrie sur matière dure animale céramique gallo-romaine céramique médiévale céramologie parure habillement monnaie verre sculpture radiocarbone géologie numismatique conservation-restauration coquillage ossements animaux outil
Lieux	Deux-Sèvres Louzy
Chronologie	Néolithique récent Protohistoire Bronze ancien Age du fer Hallstatt Premier âge du fer Antiquité romaine Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Moyen Age Temps Modernes Bas Moyen Age
Descripteur	Sainte-Verge

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0153530
Ark status	URL Ark actif
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Ark de F101439_02_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0153530/doc/30638
Ark de F101439_03_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0153530/doc/30639