Un habitat et un ensemble funéraire de La Tène finale : La Veuve, Marne, Le Champ Pertaille, Grand Est : rapport de diagnostic
Edition
Metz : Inrap GE, 2019
Collation
1 vol. (143 p.) : ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Résumé
Un paléosol daté par radiocarbone de l’Épipaléolithique a été observé à plusieurs reprises dans l’emprise du vallon sec, sans mobilier associé. Les deux structures cynégétiques mises au jour correspondent potentiellement aux plus anciens vestiges (du Mésolithique à l’âge du Bronze ?) anthropiques en présence. La majorité des faits anthropiques découverts signale une installation de La Tène finale répartie en deux pôles distincts spatialement, l’un funéraire et le second, plus vaste, relatif à une (ou des) occupation(s) domestique(s). Le premier comprend un enclos rectangulaire sur lequel vient se greffer un enclos en forme d’agrafe. Ils pourraient avoir été fondés antérieurement à l’installation domestique durant La Tène D1 d’après l’urne funéraire observée. Quoiqu’il en soit, une fréquentation, si ce n’est une utilisation de la nécropole contemporaine de l’habitat est attestée par le mobilier céramique en provenance des ultimes niveaux de remplissage des enclos. L’habitat se développe dans la partie sud-ouest de la parcelle investiguée. Il comprend des constructions sur poteaux dotée pour certaine de structure de stockage souterraine, des fosses et au moins un puits implanté sur la frange est de l’occupation. Il n’apparaît pas structuré ou circonscrit par des fossés. La densité des vestiges peut être assez élevée. Le tout a été repéré sur une emprise d’environ 1,5 ha. Seules les limites nord et est de l’installation ont été reconnues. La distribution spatiale des structures atteste d’une poursuite de l’occupation à l’ouest et au sud de la parcelle sondée. Les restes céramiques provenant des aménagements domestiques se rattachant principalement aux phases D1b et D2a de La Tène finale.