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Auteur |
Gabayet Franck |
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Co-auteur |
Boës Xavier Madec Erwan |
Auteur secondaire |
Bigot Stéphanie Cabanis Manon Cécillon Christian Gaime Sébastien Horry Alban Kersuzan Alain Martin Sophie Mazuy Dominique Lalaï Dominique Oberlin Christine Poisson Jean-Michel Treffort Jean-Michel |
Titre(s) | Pont-d'Ain (Ain), ZAC du Pont Rompu : rapport de fouilles. Phase 1 |
Edition | Bron : Inrap ARA, 2019 |
Collation |
1 vol. (547 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans (112 fig.) ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Pont-d'Ain (Ain), ZAC du Pont Rompu - rapport de diagnostic - Mazuy Dominique - Inrap ARA - 2017
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Notes |
Le rapport compte 7 études spécialisées : - étude géomorphologique par X. Boës - étude du mobilier métallique par S. Bigot - étude carpologique par M. Cabanis - étude de la céramique médiévale par A. Horry - étude malacologique par S. Martin - étude de la faune par D. Lalaï - datation par 14C par C. Oberlin Les autres travaux réalisés par les auteurs se répartissent comme suit : - rédaction du rapport et synthèse par F. Gabayet - approche méthodologique du site par S. Gaime - études des données archéologiques par E. Madec, J.-M Tréffort - étude du contexte archéologique par D. Mazuy - études historiques et analyses des archives par A. Kersuzan, J.-M. Poisson |
Résumé |
Le projet d'aménagement concerté, porté par la Communauté de Communes Rives de l'Ain-Pays du Cerdon, concerne la création d'un parc d'activité économique intercommunautaire d'une superficie d'environ 50 ha au lieudit Pont-Rompu, localisé au carrefour des routes départementales 1075 et 1084, à proximité du diffuseur de Pont-d'Ain et de l'échangeur avec l'A40. C’est dans ce cadre qu’a été engagée une opération de fouille préventive du 15 novembre 2017 au 1er mars 2018. En dépit des conditions hivernales, l’opération a permis de faire surgir un nombre important de vestiges, qu’il a été possible d’attribuer pour l’essentiel à la période médiévale. Une première occupation, à partir du XIe s., est caractérisée par des petites constructions sur poteaux, éventuellement entourées de fossés. L’absence systématique de niveaux de sols, emportés par le soc des tracteurs, ne permet pas d’avancer de propositions définitives quant à la vocation des lieux, mais il paraît raisonnable d’envisager des pratiques agro-pastorales, dans le cadre d’un habitat intercalaire, implanté dans la plaine de l’Ain, à mi-distance des pôles plus importants que sont appelés à devenir les sites de Pont-Ain et de Saint-Jean-le-Vieux. Cette première phase d’occupation est suivie par la construction d’un vaste et atypique édifice sur poteaux, probablement dans le courant du XIIIe s. Cet édifice barlong de plus de 200 m² pourrait correspondre au petit péage, évoqué par les comptes de châtellenies savoyards à partir de 1321, date de son accaparement, aux dépens des sires de Varey, alliés des Dauphins. En 1333, les mêmes comptes de châtellenies font état de la construction d’une bâtie nommée bâtie de Vieu-sous-Varey dont on présume qu’elle a été implantée à côté de l’ancien péage. L’opération de la ZAC de Pont-Rompu a permis de retrouver l’emplacement de la fortification savoyarde, pourvue d’une enceinte trapézoïdale d’environ 75 m par 65 m, protégée par une palissade constituée de poteaux, mais sans aménagement fossoyé périphérique. À l’intérieur de la bâtie, outre une tour érigée sur un soubassement maçonné et protégée par un petit fossé intérieur, six bâtiments sur poteaux, de dimensions très diverses s’organisent sur la périphérie, à distance toutefois de la palissade, autour d’un vaste espace ouvert, sans doute délimités par des poteaux. On reconnaît également un puits et une structure foyère dont le fonctionnement reste mal compris. À l’extérieur de la bâtie, le grand bâtiment subsiste, un temps au moins, peut-être remplacé par un grand bâtiment de plan similaire, qui est construit à proximité, mais cette fois sur solins maçonnés. Il est possible que ce bâtiment survive au démantèlement de la bâtie, intervenue en 1336, dans le cadre des accords de paix signés en 1334 à Chapareillan. L’occupation anthropique du site de la ZAC de Pont-Rompu n’a pas livré une quantité importante de mobilier. On gardera à l’esprit que les vestiges sont situés sous un très faible recouvrement, parfois une trentaine de centimètres seulement, et qu’ils ont été soumis depuis des décennies à des labours profonds. Par ailleurs, il faut rappeler que la bâtie, qui livre l’essentiel des structures archéologiques, occupe certes une superficie importante, mais n’a été occupée que trois ans, tout au plus, et, qui plus est, par une garnison qui se limitait habituellement à une dizaine de personnes. Les rares éléments abandonnés volontairement ou perdus, évoquent avec peine la vie de la garnison, à travers un fragment de fer à cheval, une boucle de ceinture, une clé, quelques monnaies ou bien encore, grâce à un assemblage carpologique extrait du seul foyer identifié, des graines d’orge, de blé, de seigle, de lentilles ou de fèves qui apportent une touche supplémentaire concernant l’alimentation, les témoins de consommation de viandes se limitant à quelques os de caprinés, de porcs et de bovins. Il est toutefois probable qu’une bonne part des déchets, alimentaires notamment, échappe à l’analyse, puisqu’aucun dépotoir n’a été repéré dans l’emprise de fouille. |
Sujet |
habitat rural fossé fosse-dépotoir silo bâtiment agricole trou de poteau céramique médiévale faune monnaie fortification habitat péage habitat groupé foyer puits maçonnerie céramique moderne exploitation agricole voie drain céramique géomorphologie numismatique histoire archives |
Lieux |
Ain Dép |
Chronologie |
Moyen Age Xe siècle XIIe siècle Bas Moyen Age XIVe siècle Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
Pont-d'Ain, Ain
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154038 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F119699_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154038/doc/35812 |