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Auteur |
Jandot Céline |
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Co-auteur |
Castellvi Georges Chazottes Marie-Astrid Donat Richard |
Auteur secondaire |
Ravoire Fabienne |
Titre(s) | Collioure (66), Parking des Pêcheurs, parcelle AI356 : rapport de diagnostic |
Edition | Nîmes : Inrap Midi-MED, 2019 |
Collation |
1 vol. (237 p.) : 182 fig. ; 30 cm |
Résumé |
La parcelle diagnostiquée se place dans le long dénivelé ouest du promontoire rocheux qui accueille les premières occupations puis le château de Collioure. Les niveaux les plus anciens observés sont pris dans un versant constitué de colluvions mais aussi de sols pédologiques peu évolués. Un remblai est attribué au IVe-VIe siècle de notre ère. On retiendra aussi la présence d’un peu de mobilier protohistorique résiduel, indice discret de l’occupation plus ancienne du promontoire. Les premières installations sur place se manifestent par l’arrivée d’un cimetière, utilisé du milieu du XIe à la fin du XIVe s. Cet espace d’inhumation est limité au sud par un mur épais. Cet ensemble prend place à côté de l’église paroissiale Ste-Marie, démolie en 1672, située de manière incertaine à 30/40 m de notre intervention. À la fin du Moyen Âge (XVe-XVIe s.), l’expansion urbaine change la nature de l’occupation. Le cimetière se déplace à son emplacement actuel. Des latrines sont installées et percent partiellement le niveau sépulcral. Le mur épais précédent devient l’élément structurant du probable hôpital civil, doté d’un lieu d’aisance. En partie nord-est, se développent l’habitat et l’activité d’un fondeur employant des métaux en alliage cuivreux, en association probable avec un puits. La fin du XVIIe s. marque une nouvelle réoccupation du bâti existant devenant hôpital pour les militaires (1660). En parallèle, une tannerie de filets de pêche s’installe. Un des premiers états de fonctionnement atteste l’emploi de charbon minéral. Pour les militaires, la vétusté des lieux implique la mise en oeuvre de nombreux aménagements. C’est à cette occasion que sont réemployés certains éléments de l’église Ste-Marie. Les réaménagements de l’hôpital se poursuivent, avec des extensions sur l’ensemble de la parcelle. Après la Révolution, l’hôpital militaire de Collioure reste en activité. Acquis par la coopérative des Pêcheurs au tournant du XXe s., les locaux sont investis pour le traitement de la pêche. La tannerie est reconvertie pour les travaux de nettoyage des activités. Revendus à la ville en 1980, les bâtiments sont détruits. Seuls subsistent des élévations en lambeaux. Ce diagnostic a permis de mettre en évidence, jusqu’au niveau d’apparition de la nappe phréatique, une stratigraphie épaisse, riche et variée, allant de la fin de l’Antiquité (IVe‑VIe siècle de notre ère) à nos jours. Une fouille exhaustive complèterait les premières données recueillies. |
Sujet |
édifice public édifice sépulture hydraulique artisanat céramique romaine céramique médiévale céramique moderne monnaie médiévale monnaie moderne os faune objet métallique ossements humains habillement verrerie peinture datation anthropologie zoologie malacologie numismatique botanique |
Lieux |
Pyrénées-Orientales Collioure |
Chronologie |
Bas-Empire Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
disque en schiste
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Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154531 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D124400_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154531/doc/31701 |