![]() ![]() |
Auteur |
Couvin Fabrice |
---|---|
Co-auteur |
Di Napoli Francesca Jesset Sébastien Houssier Jérôme Kildea Fiona Liard Morgane Pradat Bénédicte |
Auteur secondaire |
Bartholome Sandrine Chollet Véronique Landreau Céline Mahy Pierre |
Titre(s) | Cinais (Indre-et-Loire), Le Verger : Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire : rapport de diagnostic. avec la collaboration de Sandrine Bartholome, Véronique Chollet, Céline Landreau... [et al.] |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2019 |
Collation |
1 vol. (115 p.) : couv. ill., 39 fig., 14 photogr., 6 tableaux ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
[Archives] Cinais (Indre-et-Loire), Le Verger - Centre-Val de Loire, Indre-et-Loire - Couvin Fabrice - Inrap CIF - 2019
![]() |
Résumé |
Le diagnostic réalisé au lieu-dit “Le Verger” à Cinais (Indre-et-Loire), en amont de la construction d’un lotissement, concerne 22 200 m2. Les terrains, qui présentent un pendage sud-ouest/nord-est compris entre les cotes 66 et 53 m NGF, occupent le bas de versant d’un vallon secondaire du Négron, un affluent de la Vienne. Le substrat est constitué d’une épaisse couverture limoneuse, le calcaire Turonien n’a pas été atteint. Une occupation du Paléolithique supérieur ancien a été identifiée à l’est de l’emprise du projet, au sein de la tranchée 6. Le niveau archéologique, situé à 0,50 m sous la surface actuelle, est estimée entre 100 et 200 m². Il est scellé par le comblement d’une dépression de type thalweg ou ravine se développant dans l’axe du versant au sommet d’une puissante séquence de loess. Seuls les vestiges minéraux sont conservés : silex taillés, nodules de colorants et blocs de grès siliceux présentant des enlèvements. Quelques remontages, l’abondante fraction fine, la finesse du niveau archéologique ainsi que la distribution spatiale cohérente des vestiges (perçue à travers l’examen de la distribution des pièces chauffées, des grattoirs, des nucléus à lamelles et des nucléus à lames), témoignent de l’excellent degré de conservation des vestiges de ce campement de plein air du Paléolithique supérieur ancien et plus spécifiquement de l’Aurignacien récent à grattoirs à museau (circa 31 000 BP). La Tène ancienne est illustrée par trois silos ainsi qu’une fosse. Comme souvent sur les sites régionaux datés de la transition entre les deux âges du Fer, l’un des silos fouillé est de grand volume. Le mobilier, documenté et varié, comprend de la céramique, de la faune, des carporestes, ainsi que des fragments de torchis. Il témoigne de rejets provenant d’un secteur d’habitat proche. Ces structures se développent au nord de l’emprise, sur environ 1 000 m2 situés près du rebord qui précède le fond d’un vallon. Il est possible que cette occupation se prolonge hors emprise, sur le même versant ou celui opposé. On note également au sud-est des terrains, la collecte de quelques tessons protohistoriques, fragmentés et roulés, en position redéposée et hors contexte. Une occupation médiévale occupe la même position topographique près du rebord qui précède le fond de vallon. Des tronçons de fossés permettent de restituer une enceinte au tracé curviligne d’une emprise de 600 à 800 m2. À l’intérieur est identifié un bâtiment d’un minimum de 30 m2, construit en appareil calcaire lié à la terre. Aucun niveau d’occupation n’est identifié et il est possible qu’il ait été doté d’un vide sanitaire au-dessus duquel prenait place un plancher. Des trous de poteau périphériques participent peut-être à l’architecture de cet édifice ou à une construction antérieure. À proximité, on compte au moins un silo, au profil piriforme, de grand volume. Le mobilier associé est peu abondant. Il comprend principalement de la céramique, assez précisément datée du XIIe s., dont une forte proportion de vases de stockage. Le métal et la faune sont totalement absents. Malgré une clôture fossoyée et l’utilisation de la pierre, peu fréquente à cette période en contexte rural, cette occupation semble constituer un établissement rural, dont la fréquentation relativement courte peut indiquer une implantation “pionnière” rapidement abandonnée. Quelques vestiges non datées, situés à l’extérieur de la clôture, peuvent prendre place dans une basse-cour non enclose d’environ 3000 m2. Les structures les plus récentes, des fossés parcellaires et une extraction, se rattachent à la période contemporaine. |
Sujet |
industrie lithique campement géologie silo fossé maçonnerie enclos céramique protohistorique terre cuite architecturale céramique médiévale faune carpologie |
Lieux |
Cinais Indre-et-Loire |
Peuples |
Aurignacien |
Chronologie |
La Tène I Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154558 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D125640_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154558/doc/31706 |