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Auteur |
Grimbert Laurent |
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Auteur secondaire |
Daussy Axel, Topographe Ernaux Patrick Catalo Jean |
Titre(s) | Noailhac(19) Le Bourg : Rapport de diagnostic |
Edition | Bègles : Inrap GSO, 2019 |
Collation |
1 vol. (118 p.) : 113 Fig. Ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic est lié à un projet de réfection/séparation des réseaux d’eaux pluviales/usées dans le bourg de Noailhac (Corrèze) ainsi qu’à des aménagements plus limités sur la place au nord de l’église. Le village s’organise concentriquement autour de l’église Saint-Pierre-ès-Liens (IXe ? XIIe siècle ?) à laquelle est venu s’accoler, selon une disposition originale, le château des seigneurs de Noailles à partir du XIIe siècle. De ce château, détruit à partir du XVIe siècle, ne subsiste aujourd’hui que des maçonneries éparses, intégrées dans celles de l’église, ainsi qu’une échauguette surplombant le porche sud de l’église. Lees sondages Sd. 1 à Sd. 6, implantés sur les différentes voiries, n’ont pas révélé d’occupation significative. Quelques éléments diffus (Sd. 1 et Sd. 5 : fondations de « murs » ?, Sd.2 : tranchée ?, SSd. 3 : creusement ? dans le substrat), se rattachant à des occupations, indatables faute de mobilier, ont simplement été localisés. Sur la place de l’église, les sondages Sd. 7 et Sd. 8 ont montré la très grande proximité du substrat rocheux calcaire, à moins de 0,10 m de profondeur dans la partie occidentale de la place. Ces deux sondages ont mis au jour différentes structures et notamment une importante citerne d’eau, intégralement conservée, et une cave ( ?), antérieure à la citerne. Ces deux aménagements sont très certainement liés au château, ont également été découverts. Certaines de ces fondations se rattachent a priori à l’occupation « tardive » de la place mais des éléments stratigraphiques plus anciens sont avérés. L’extrémité orientale du sondage a révélé l’approfondissement du niveau d’apparition du substrat calcaire (pente naturelle du terrain ?) ainsi que la présence d’éléments diffus (murs-terrasses ?) qui semblent y être liés. Le phasage chronologique entre ces différents indices n’a pu être déterminé précisément faute de mobilier céramique et/ ou d’absence de liaisons stratigraphiques pertinentes. Seul un niveau de rejets de foyer, localisé à l'extrémité du sondage Sd. 7 au contact du substrat rocheux, a livré un lot très limité de mobilier céramique qui permet simplement d proposer une fourchette chronologique de l’époque moderne (XVe-XVIIe siècles). Il n’est pas possible d’étendre cette proposition à l’ensemble des éléments découverts qui restent donc non daté pour la grande majorité. En dépit de ce qui était entendu, la reconnaissance sur la place de l’église n’a pas révélé de sépulture et ce malgré la présence, avérée depuis des travaux de voire de 1995, d’inhumations à l’extrémité orientale de cette place, à proximité du chevet de l’église Saint-Pierre. Au terme de l’opération, les sondages ont été rebouchés. Les structures des sondages Sd. 7 et Sd. 8 ont été recouvertes de géotextile avant le rebouchage. Un aménagement particulier (cadre ciment avec trappe d’accès) a été mis en place par la Mairie au-dessus de l’accès à la citerne afin de le protéger et d’en interdire l’accès. |
Sujet |
voirie habitat rural mur sol citerne canalisation céramique médiévale faune objet métallique terre cuite architecturale bâtiment militaire |
Lieux |
Corrèze Dép |
Chronologie |
Temps Modernes ép contemporaine Bas Moyen Age |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0154611 |
Ark status | URL Ark actif |