Des occupations antiques et médiévales en périphérie d’une villa et d’une chapelle : Verrières-Saint-Aventin, Aube "3 rue de la Chapelle" Grand Est : rapport de diagnostic
Edition
Metz : Inrap GE, 2019
Collation
1 vol. (90 p.) : ill. en coul., cartes, plans ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison
Regard sur le passé de la paroisse Saint-Aventin - Verrières, Aube, "Le Pré Brun" - Guicheteau Antoine - Inrap GEN - 2014
Résumé
Située à proximité d’une villa antique et d’une chapelle dont l’origine peut remonter au début du haut Moyen Âge, l’emprise du diagnostic a révélé des occupations de l’Antiquité et du Moyen Âge central. La période gallo-romaine apparait sous la forme d’un abondant mobilier dans un niveau d’origine anthropique d’environ 0,30 m en moyenne entre la terre végétale et le substrat composé d’un limon sableux gris. De grandes fosses aux bords linéaires semblent dater de l’Antiquité, ainsi que des segments de fossés et des éléments de construction (radier de fondations et poteaux avec calage). La chronologie semble essentiellement porter sur les IIIe-IVe siècles mais des éléments plus précoces ont également été retrouvés. Un radier de fondation et un poteau sont d’ailleurs implantés dans une grande fosse, prouvant l’existence de plusieurs phases durant l’Antiquité. Contrairement à l’opération ayant eu lieu en 2014 sur les parcelles à l’est (Guicheteau 2014), aucune structure du haut Moyen Âge n’a pu être mise en évidence. Une vingtaine de sépultures avaient alors été découvertes en lien avec la chapelle Saint-Aventin. Sur la présente opération, une nouvelle occupation ne semble attestée qu’à partir des XIe-XIIe siècles sous la forme d’une cave/cellier, de fondations en craie, d’une grande fosse d’extraction et d’une fosse circulaire qui pourrait être assimilée à un silo. Une autre fosse a fourni une chronologie de la fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles) tandis que du mobilier en position secondaire se rapporte également à cette époque. Le mobilier moderne, toujours hors structure, pourrait témoigner d’une continuité d’occupation non perçue au travers des vestiges. Le cadastre de 1832 n’indique toutefois pas de construction sur les parcelles sondées.