Orthez (64), rue du Bourg Vieux, rue Roarie : rapport de diagnostic
Edition
Bègles : Inrap GSO, 2019
Collation
1 vol. (86 p.) : 34 fig., 2 tab., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé
L’emprise concernée par le diagnostic est située dans la partie médiévale la plus ancienne d’Orthez, dite le Bourg Vieux. Le XIIIe siècle marque un tournant dans la physionomie de la ville puisque le rempart du Bourg-Neuf semble construit en se greffant sur celui du Bourg-Vieux (avant 1270). Bien qu’aucune preuve archéologique ne l’étaye, il est probable que le fossé de l’ancienne enceinte est alors comblé et le rempart primitif démoli pour laisser place au bâti particulier en expansion, notamment l’aile ouest de la Maison Jeanne d’Albret. L’ensemble immobilier connu sous le nom de « Maison Jeanne d’Albret », constitué de plusieurs unités bâties en forme de « L » autour d’une cour-jardin est issu de plusieurs remaniements successifs, relativement complexes qui s’inscrivent dans un angle droit délimité par le rempart du Bourg Vieux. L’étude des plans de relevés et l’observation in situ, ainsi que les diverses études historiques menées sur l’édifice permettent une première lecture qui nécessitera d’être confirmée par une étude archéologique du bâti : - la « partie noble » qui forme l’angle d’îlot, comporte les caractéristiques de composition et les motifs propres à l’architecture du XVIe siècle ; - l’ancienne auberge au sud dispose de moins de documentation permettant de retracer son histoire, et surtout, a été totalement remaniée au cours du siècle dernier ; - l’aile ouest de la Maison Jeanne d’Albret : une maison est probablement construite avant le XVe siècle sur le front nord de l’îlot (Rue Roarie) à l’emplacement de l’ancien rempart du bourg vieux. C’est à partir de ce bâtiment primitif aux murs en appareil calcaire irrégulier que se serait développée la maison au XVe siècle ; - le « kiosque » du jardin, actuellement occupé par un minuscule salon de coiffure pose question quant à son rôle à l’origine dans l’ensemble bâti, certains ayant cru y voir une tour d’angle, d’autres un pigeonnier.