
Auteur	Barbier Emmanuel
Co-auteur	Nibodeau Jean-Paul Barme Maude Bonnin Jean-Claude
Auteur secondaire	Biron Marina El Hainoudi Noumia Gougnard Sophie
Titre(s)	La Rochelle (17), Parking du Gabut - L'enceinte du Gabut : mise en défense du port et ses abords (XIVe-XXe siècles) : rapport de fouille
Edition	Bègles : Inrap GSO, 2019
Collation	1 vol. (420 p.) : 167 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm
Résumé	La fouille s’est cantonnée à l’espace du parking dans une emprise limitée à l’ancienne enceinte du Gabut et ses abords. Le projet doit notamment prendre en compte la topographie du site issue de l’étude des vestiges. Un des objectifs de la fouille archéologique consistait donc dans l’étude de l’enceinte dont l’arase est apparue entre 0,20 et 1 m sous le sol actuel. Observée sur près de 60 m, sa largeur (3,50 m) paraît constante et témoigne d’une construction homogène entièrement parementée (petit et moyen appareil) avec une fondation légèrement talutée. Un sondage profond réalisé contre le parement interne (nord) fait état de deux légers ressauts de fondation assis sur les galets de lest préalablement déposés sur la rive sud du port. Le parement externe (sud) a été largement épierré et témoigne de nombreuses reprises ponctuelles. Au contraire le parement interne est mieux conservé. L’usure des blocs a nécessité de nombreuses réparations pour le parement externe particulièrement exposé dans le fossé, malgré l’utilisation systématique d’un mortier hydraulique nettement identifiable à sa couleur ocre et censé garantir la bonne étanchéité de la construction. Un blocage lié au mortier de chaux complète l’ensemble. Il se distingue par une réutilisation importante de galets de lest régulièrement déchargés sur la Petite Rive (square Valin). Ce mur d’enceinte permettait de clore le port en joignant la tour Saint-Nicolas au quartier éponyme déjà protégé, depuis le début du XIIIe siècle par sa propre enceinte. Une circulation sommairement aménagée en galets de lest a été découverte au pied de cette défense soumise, par ailleurs, à de fréquentes submersions. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, ce secteur de la ville est massivement remblayé et utilisé comme dépotoir alimenté par de nombreux rejets domestiques (faune, poissons, poteries, scories métalliques…). Ce remblaiement massif participe à l’installation d’une terrasse qui se matérialise, vers la fin du XVIe siècle, par la construction d’un muret de soutènement monté uniquement en pierres de lest liées au mortier de chaux et issues principalement de gisements locaux (sud du Massif Armoricain). Strictement parallèle à l’enceinte, ce muret est complété par une série de contreforts saillants qui participaient au soutènement de la maçonnerie et des terres associées, supports d’une terrasse établie à la même hauteur que l’enceinte. Ce dispositif doublait l’épaisseur de l’enceinte et permettait ainsi de limiter les brèches tout en ménageant une plate-forme d’artillerie au début du XVIIe siècle. Au cours du XVIIIe siècle, des bâtiments sont progressivement apposés contre ce muret. En dépit d’un dégagement partiel, deux espaces distincts ont été observés. Il s’agit vraisemblablement de constructions légères sur piliers (forge et magasins pour l’artillerie). Dans un second temps, une large fosse tapissée de chaux fut creusée au détriment d’une partie des bâtiments. Son creusement est probablement contemporain de la grande phase de travaux du bassin dans l’étier de la Petite Rive (1778). Le démantèlement de l’enceinte fut réalisé au cours d’une période récente, celle-ci étant préservée jusqu’à la fin du XIXe siècle. Seule une ouverture fut aménagée aux abords de la tour Saint-Nicolas.
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Lieux	La Rochelle (Charente-Maritime)
Chronologie	ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0155205
Ark status	URL Ark actif
Ark de F114930_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0155205/doc/33037