![]() ![]() |
Auteur |
Pellé Richard |
---|---|
Auteur secondaire |
Piskorz Michel |
Titre(s) | Nîmes (30) Ville Verte-Les Antiquailles 2 : programme Cadereau : rapport de fouille |
Edition | Nîmes : Inrap Midi-MED, 2019 |
Collation |
1 vol. (249 p.) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Le dégagement d’une partie des carrières des Antiquailles et l’étude qui en a résulté, ont apporté des données inédites et particulièrement atypiques sur un modèle d’exploitation de la roche jusqu’alors jamais observé pour cette époque et ce genre de roche. La technique de détourage des dalles en les étonnant, connue de longue date (Cahen, Bruet 1926, 64-65) et souvent réalisée par l’entremise du feu (qui ébranle la roche à la manière du tonnerre ; du latin adtonare, frappé de la foudre), est pour la première fois attestée dans des carrières de Nîmes. Les dalles en calcaire pur observées dans différents chantiers de fouilles nîmois, lorsque cela s’avérait possible, ont toujours été extraites au moyen de coins disposés verticalement dans des lignes de fractures des bancs. La typologie de l’extraction est sans contexte un exemple de systématisation du travail où un ou deux produits sont exécutés selon des normes précises. Si ces dernières ne sont pas appliquées (dimensions de la dalle), le produit est simplement rejeté sans que visiblement un quelconque usage, autre que dans la carrière (muret, dallage grossier qui ont été observés), puisse être envisagé. La réalisation de chaque dalle devait être confiée à très peu de carriers ; un seul devait détourer et étonner la pierre (les traces sont très répétitives et identiques pour chaque découpe) et un ou plusieurs aides devaient probablement intervenir pour décoller la dalle et la manipuler. La proposition d’utilisation de ces dalles, dont l’épaisseur est si variable, en fond des grands collecteurs de la cité demeure une hypothèse mais il semble difficile de pouvoir envisager un autre usage pour ce matériau assez fragile, souvent altéré et sans qualité constructive ou esthétique comme pourraient l’avoir des plaques de marbre. La datation du peu de mobilier archéologique retrouvé dans les déchets va dans le sens d’une exploitation ancienne qui correspond bien aux phases édilitaires mises en place au début du principat d'Auguste : création du sanctuaire de l’Augusteum, du premier puis second forum, donation du droit à la construction de l’enceinte, toutes édifications dont le projet ou la réalisation se calent entre -27 et -15, la viabilisation anticipant généralement les élévations. La fouille des aménagements liés aux phases récentes d’occupation a consisté à compléter l’approche engagée lors du diagnostic sur le bâti vernaculaire. Cette approche s’est faite en trois étapes : la première a consisté en la réalisation de levés 3D des constructions en élévation prises dans leur environnement parcellaire ; la seconde nous a permis de compléter, par sondages manuels, les connaissances déjà acquises sur ces constructions lors du diagnostic ; enfin, la plus intéressante a été la fouille d’une construction effondrée qui semblait constituer un ensemble bâti complexe. |
Sujet |
voirie habitat rural structure agraire carrière géologie zoologie numismatique |
Lieux |
Nîmes Gard Dép |
Chronologie |
Antiquité romaine République romaine Empire romain Haut-Empire Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156161 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F114004_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156161/doc/34237 |