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Auteur |
Bonnaud Serge |
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Auteur secondaire |
Benquet Laurence Laurent Sarah Ranché Christophe |
Titre(s) | Calvi (2B) La Bergerie - route de Santore : rapport de diagnostic |
Edition | Nîmes : Inrap Midi-MED, 2019 |
Collation |
1 vol. (92 p.) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
L’approche environnementale a permis de dévoiler un axe de communication en bordure du site qui devait avoir une certaine importance à l’époque génoise, ne serait-ce que pour desservir les tours du bord de mer. La sépulture de l’antiquité tardive retrouvée lors de ce diagnostic archéologique prend alors tout son sens en bordure de ce chemin qui descendait au bourg. Elle n’est peut-être pas isolée et côtoie des formes structurée qui intriguent sur leur origine et leur fonction. L’hypothèse d’une bergerie à cet endroit est tout à fait plausible quand on observe la hauteur de certains murs existants et le portail muré qui se trouve dans l’un d’entre eux. Les murs actuels reprennent le tracé d’une ancienne parcelle qui figure sur le cadastre napoléonien de 1850 mais qui n’est pas représentée comme surface bâtie si la dépendance est ruinée. La présence de cette petite parcelle contre la maison forte qui comprenait probablement que du rocher, ne peut s’expliquer que par la délimitation d’une ancienne construction. C’est un emplacement idéal pour des animaux car ils se trouve à côté d’un point d’eau (la fontaine de Santore) et peut bénéficier d’une surveillance permanente. La maison forte semble se positionner à l’extrémité d’un territoire qui est circonscrit par le dédoublement du chemin de Cipio et qui était peut-être placé sous l’autorité du couvent des Capucins. Elle supplante un état primitif ruiné avec une orientation légèrement différente qui a sûrement sa raison d’être. Elle a l’aspect d’une tour carré mais elle a servi de maison d’habitation durant la majeure partie de son existence comme en témoignent certains aménagements intérieurs. Aucune des ouvertures n’est d’origine et les observations dans l’élévation du premier étage révèlent de nombreuses transformations. Dans les sondages, au moins trois phases de sol se succèdent sur la voûte et deux états de plancher ont existé au niveau des combles. La mise en place d’un escalier intérieur à profondément modifié la distribution des lieux et a permis de rendre habitable le rez-de-chaussée dans sa dernière phase d’occupation. Sans la présence de l’escalier, la disposition du cloisonnement demeure énigmatique s’il fonctionne avec le premier plancher des combles et si l’accès extérieur se situait au premier étage. On ne sait pas si elle avait une vocation différente avant la mise en place de la voûte du rez-de-chaussée et si la répartition des niveaux était identique. On ignore si l’accès se trouvait initialement sous l’échauguette de la façade avant et de quel genre d’ouvertures elle disposait originellement. Cependant, la trace d’un coussiège contre une fenêtre et la présence d’une voûte au sommet de l’édifice qui est caractéristique de l’époque génoise, permet d’envisager que cette construction est au moins du XVIIe siècle. |
Sujet |
bergerie voirie fontaine maison forte drain mur sépulture dendrochronologie |
Lieux |
Calvi Haute-Corse |
Chronologie |
Antiquité romaine Empire romain Bas-Empire ép médiévale Haut Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156453 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D126834_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156453/doc/34644 |