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Auteur |
Prêtre Karine |
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Auteur secondaire |
Besombes Paul-André Betton Alain Briand François |
Titre(s) | Nouvelles données sur un îlot urbain de Darioritum, Vannes, (Morbihan) : rapport de fouille |
Edition | Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2019 |
Collation |
1 vol. (498 p.) : 267 fig., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
La fouille préalable au projet d’aménagement du 13 bis rue de Saint Tropez à Vannes a permis l’étude d’une petite parcelle de 410 m², proche du centre-ville antique de Darioritum, chef-lieu de la cité des Vénètes. L’ensemble des vestiges mis au jour concernent essentiellement la période gallo-romaine. La parcelle prescrite se situe dans une partie urbanisée, proche de la limite supposée de l’agglomération. Ce secteur était encore mal connu et peu documenté. La fouille a révélé la présence d’un îlot urbain occupé dès la première moitié du Ier siècle jusqu’au IIIe/IVe siècle de notre ère. Si l’on excepte quelques traces anecdotiques et non organisées remontant probablement à la période augustéenne, les plus anciennes occupations agglomérées apparaissent dans les premières décennies de notre ère (phase 1). Des traces d’architecture légère sont identifiables sans pour autant permettre une restitution planimétrique précise de l’organisation. Le second point important de cette phase est la mise en place d’une première chaussée relativement sommaire. Cette voirie se maintiendra jusqu’à la fin de l’Antiquité et s’avère être un cadre marqueur du paysage de l’îlot. Aussi fugaces que soit les vestiges de cette phase, une trame d’occupation orthogonale semble d’ores et déjà établit et se développera durant les périodes suivantes. La phase 2 de la fin du Ier siècle au début du IIe siècle rend compte de l’essor du secteur. Elle se traduit par une importante urbanisation. Cette occupation est marquée par un grand bâtiment, incomplètement reconnu, qui se développe contre l’axe de voirie. Différents critères semblent indiquer une occupation dense, comprenant des espaces extérieurs, et suggère un bâtiment de qualité. La pérennité de la chaussée témoigne aussi de son importance dans le paysage. Elle peut être définie comme un cardo de la trame viaire de la ville antique. Cet ensemble se poursuit sans grande modification jusqu’à la fin du Haut Empire. La seconde moitié du IIe siècle (phase 3) correspond à une profonde mutation du site avec une rupture forte vis-à-vis des états antérieurs. La voirie reste le seul vestige qui se maintient, l’ensemble des constructions est abandonné voire même détruit. Il s’agit vraisemblablement d’une véritable réorganisation qui se traduit par un ultime programme architectural, la construction de l’imposant bâtiment à abside. Le bâtiment semble inachevé et il n’a jamais été en fonction. La nature exacte de cette installation pose question mais le plan de l’édifice, en revanche, est caractéristique et paraît tout de même indiquer un édifice thermal public. L’arrêt brutal de ce type de chantier pourrait bien illustrer les difficultés financières éprouvées par la cité des Vénètes au cours de la première moitié du IIIe siècle. L’inachèvement de grands programmes architecturaux comme celui découvert au 13 bis de la rue Saint-Tropez pourrait être la traduction matérielle. A partir du IVe siècle, le site ne semble plus véritablement occupé (phase 4). Les derniers temps d’occupation sont marqués par un dépouillement organisé des maçonneries antiques puis par un retour à l’état agricole. |
Sujet |
carrière structure urbaine datation parure abside parement édifice public foyer voirie puits faune objet métallique monnaie verre |
Lieux |
Vannes |
Chronologie |
Haut-Empire Bas-Empire ép médiévale Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156954 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F116819_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156954/doc/35770 |