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Auteur |
Warmé Nicolas |
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Auteur secondaire |
Renel François |
Titre(s) | Vaux-sur-Seine (Yvelines), 1 Chemin du Château : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2019 |
Collation |
1 vol. (60 p.) : 28 fig., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic archéologique mené au sein du parc du château de Vaux-sur-Seine a constitué en la réalisation de tranchées dans l'emprise du futur projet d'aménagement d'une salle de réception dans l'esprit d'une orangerie. Ce projet couvre une surface d'environ 300 m2. L'opération archéologique a permis de mettre au jour une partie des fondations de l'ancienne orangerie aujourd'hui disparue. Sa date de construction peut être estimée, d'après les données archivistiques, la lecture des plans et les données archéologiques, dans le courant du XVIIIe siècle, vraisemblablement dans la seconde moitié. Quant au démantèlement du bâtiment, celui-ci ne peut avoir eu lieu que dans la seconde moitié du XIXe siècle ou au tout début du XXe siècle. Grâce à un document d'adjudication de 1849, la physionomie générale de l'orangerie est connue. Il s'agit d'un bâtiment rectangulaire orienté est-ouest, adossé côté nord contre la terrasse. Ses dimensions internes sont de 24 m par 12 m. Le bâtiment est divisé en deux parties égales dans la longueur. La partie avec la façade au sud (24 m par 6 m) constitue l'orangerie proprement dite ; la partie arrière, contre la terrasse, correspond à un magasin. La façade au sud est percée de 5 baies cintrées dont deux portes. Le bâtiment reçoit une toiture à 4 pans couverts de tuiles. Le pan côté terrasse haute est ouvert de deux baies permettant, depuis la terrasse, d’accéder au comble. Le mode des orangeries remonte au XVIIe siècle et provient d'Italie. Comme son nom l'indique, une orangerie est utilisée pour abriter les orangers mais également d'autres agrumes et végétaux craignant le gel. Il s'agit avant tout d'un bâtiment clos, doté de larges fenêtres côté sud et d'un chauffage, assuré pour l'orangerie de Vaux par deux poêles, dans lequel on abrite les végétaux pendant l'hiver. Une orangerie construite dans les règles de l'art, est toujours orientée au sud, comme celle de Vaux. Cette disposition permet à l'édifice de conserver une température optimum tout au long de l'année. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle les orangeries adoptent les baies rectangulaires et le toit terrasse. Cependant, la forme des baies demeure largement influencée par les modes architecturales et, sur le modèle de Jules Hardouin-Mansart, les grandes arcades en plein cintré rythmant les façades restent à l'esprit des architectes du XVIIIe siècle. A partir du dernier tiers du XVIIIe siècle l'orangerie connait une certaine désaffection. Les progrès réalisés en botanique et en technique, notamment dans la fabrication du verre, conduisent à construire des serres, plus performantes et plus adaptées à la culture des plantes tropicales. |
Sujet |
archives plan horticulture architecture élément architectural mur fondation de bâtiment céramique moderne céramologie verre objet métallique clou |
Lieux |
Yvelines |
Chronologie |
Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
bâtiment
orangerie |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156972 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D127211_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0156972/doc/35792 |