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Auteur |
Lallet Carole |
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Co-auteur |
Jesset Sébastien Coussot Céline Coeuret Céline Roche Jehan-Louis Tane Florence |
Titre(s) | Eure-et-Loir, les Autels-Villevillon, Eglise Notre-Dame : compte rendu d'intervention : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2020 |
Collation |
1 vol. (142 p.) : ill. en noir et en coul., 115 figures ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic archéologique réalisé dans le chœur de l’église de Notre-Dame de Villevillon a permis de mettre en évidence une importante stratigraphie. Les trois sondages ont montré chacun une épaisseur stratigraphique comprise entre 60 et 80 cm hors sépulture et le toit de cette stratigraphie est disponible dès les premiers centimètres. Le sondage 1 installé contre le mur sud du chœur de l’église a permis de dégager trois périodes d’utilisation de l’espace concerné par les travaux. Le substrat a été atteint dans tous les sondages. L’occupation la plus ancienne du site, qui s’installe sur le limon, prend la forme remblais de terrain naturel remanié et de sols de limons brun compact en assez mauvais état. Elle pourrait dater du XIe ou du début du XIIe siècle même si la modestie du nombre de fragments céramiques récoltés nous invite à la prudence. La construction du mur sud du chœur de l’église est parfaitement mise en évidence dans le sondage 1 avec la tranchée de fondation remplie par une semelle de fondation débordante sur laquelle s’installe le mur en silex du chœur. Elle est recouverte par une couche de mortier liée aux travaux de construction. La datation radiocarbones d’un charbon contenu dans cette couche, avec toutes les précautions d’usage, liées à ce type de datation, donne une fourchette large entre le XIe et début du XIIIe siècle et plus vraisemblablement entre le début du XIIe et le début du XIIIe siècle, ce qui serait plus en adéquation avec les datations de la première phase vue précédemment. La troisième période correspond à l’occupation du chœur tel qu’il existe encore aujourd’hui. On observe une succession de sols d’occupation en terre battue entre lesquels se succèdent plusieurs phases de travaux. Les sols les plus récents sont en carreaux de terre cuite. Les sondages 2 et 3 ont livré des stratigraphies très riches, très différentes entre elles et très différentes de celle du sondage 1. Elles n’ont livré aucun mobilier datant dans les couches les plus anciennes. Seules les sépultures ont livré du mobilier céramique. Deux hypothèses sont formulées pour raccrocher ces sondages à la mise en phase du site réalisée grâce au sondage 1. Dans la première hypothèse, les couches les plus anciennes des sondages 2 et 3 correspondent à une occupation antérieure au chœur de l’église, soit occupation qui pourrait correspondre à la première phase d’occupation du site, datée du XIe ou du début du XIIe siècle mis en évidence dans le sondage 1. Les sols postérieurs du sondage 2 et 3 correspondent sans aucun doute à l’utilisation du mur actuel du chœur. Ces sols sont régulièrement repercés par l’installation de sépultures qui livre du mobilier céramique le plus souvent daté du XIIIe-XIVe siècle et plus rarement du XVe siècle. On note que pendant les deux périodes d’utilisation du chœur actuel, une limite nord-sud semble perdurer en pointillée. Si l’hypothèse proposée ci-dessus pourrait convenir au niveau altimétrique. La datation de la couche la plus basse du sondage 2 pose un problème de chronologie car elle laisse supposer la présence d’une occupation antérieure à l’église qui daterait du XII-XIIIe siècle, ce qui correspond en réalité à la datation déjà haute de la datation du mur du chœur. La deuxième hypothèse serait donc de considérer que les premiers sols d’occupation observés dans les sondages 2 et 3 sont en réalité les premiers sols d’occupation du chœur de l’église dans son état actuel. L’absence de céramique en partie basse de ces deux sondages ne nous permet pas d’être plus précis en matière de datation. Cela pose cependant un problème de calage altimétrique puisqu’on observe minimum 40 cm de décalage entre le premier sol du sondage 1 et les premiers sols des sondages 2 et 3. En revanche, cette hypothèse est confortée par la présence dès les couches les plus anciennes d’une cloison nord/sud qui correspond peu ou prou à la limite actuelle entre le chœur et la nef. |
Sujet |
édifice religieux sépulture céramique médiévale objet métallique monnaie moderne datation isotopique radiocarbone géomorphologie anthropologie |
Lieux |
Eure-et-Loir |
Chronologie |
ép médiévale Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0157072 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D128878_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0157072/doc/35927 |