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Auteur |
Legriel Jacques |
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Auteur secondaire |
Du Bouëtiez de Kerorguen Emmanuelle Frère Stéphane Belarbi Mehdi |
Titre(s) | Paris 5e, 16 rue Pierre et Marie Curie : rapport de diagnostic |
Edition | Pantin : Inrap CIF, 2020 |
Collation |
1 vol. (70 p.) : 33 fig., ill. en noir et en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Le diagnostic réalisé dans la cour intérieure du 16 rue Pierre et Marie Curie dans le Ve arrondissement de Paris confirme la richesse en vestiges archéologiques du secteur et la préservation de la stratigraphie antique dans certaines zones encore non construites. La succession des différents horizons a été reconnue sur 4,25 m d'épaisseur, la côte d'apparition des niveaux antiques étant de 55,90 m NVP. Le sondage a été arrêté à une côte de 53,70 m NVP, mais sans atteindre les alluvions graveleuses de la Seine pour des raisons d'exiguïté (et de sécurité) de l'espace à prospecter de 35 m2. Les niveaux précoces de la phase pré-urbaine attribuée à La Tène finale D2 qui subsistent au sommet de la Montagne Sainte-Geneviève n'ont donc pas été perçus, mais les premiers niveaux reconnus en fond de sondage sont rattachables au milieu du Ier siècle ap. J.-C. L'essentiel du corpus céramique des autres contextes antiques se place au niveau du Ier siècle et de la première moitié du IIe siècle de notre ère. La stratigraphie antique du Haut-Empire reconnue sur une épaisseur minimale de 2,20 m se compose d'une succession de niveaux de sols d'occupation (en terre battue, en calcaire induré blanchâtre, préparation sableuse de sol), de phases de remblais et de deux épisodes d'incendie. Ces derniers caractérisent la moitié inférieure de la séquence gallo-romaine, séparés par un niveau de sable jaune homogène. Ils pourraient correspondre à une structure excavée (cave maçonnée interne à une habitation) contenant les produits d'un curage d'un bâtiment dont les décombres auraient été rejetés dans la fosse. Après cet épisode, se placent deux niveaux de sols en calcaire indurés caractéristiques de l'intérieur d'une pièce d'un bâtiment. Ont été recueillis de nombreux fragments de torchis à traces de clayonnage, typique de l'architecture à pan de bois qui se développe au cours du Ier siècle de notre ère. La séquence gallo-romaine se termine par une phase de remblais dont le dernier niveau assure la transition avec les périodes médiévale et moderne. Après l'abandon de ce secteur de Lutèce au cours du IIIe siècle, aucun élément ne suggère une persistance ou une réoccupation alto-médiévale, l'emprise urbaine cédant la place à un terroir agricole. Deux niveaux de terre à jardin, datés du XVIIe siècle d'une part, de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, d'autre part, reposent directement sur le sommet des niveaux antiques. Ils correspondent à l'entretien du jardin du couvent de la Visitation, entre sa construction en 1636 et sa destruction en 1908, peu avant le percement de la rue Pierre et Marie Curie en 1909. Enfin, des remblais massifs récents de démolition scellent l'ensemble des horizons conservés. |
Sujet |
géologie structure urbaine remblai céramique gallo-romaine céramique moderne céramologie faune objet métallique torchis industrie osseuse terre cuite architecturale verre terre cuite architecturale |
Lieux |
Paris 05 |
Chronologie |
Empire romain Haut-Empire Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
niveau de sol
niveau d'incendie bâtiment |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0157792 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de D129406_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0157792/doc/37566 |