![]() ![]() |
Auteur |
Nourissat Sophie |
---|---|
Co-auteur |
Treffort Jean-Michel Frécon Angeline |
Auteur secondaire |
Bigot Stéphanie Bonnet Christine Blaizot Frédérique |
Titre(s) | Lyon 9e (Rhône), Déplacement de la rue Carret vers le nord : rapport de fouilles |
Edition | Bron : Inrap RAA, 2016 |
Collation |
3 vol. (277, 299, 754 p.) : ill. en coul., cartes, plans (299 fig.) ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Lyon 9e (Rhône) 25-29 rue Joannès Carret - rapport de fouilles - Nourissat Sophie - Inrap RAA - 2016
![]() |
Notes |
Comprend trois volumes : - texte (vol. 1) - illustrations (vol. 2) - Annexes et inventaires (vol. 3) Études spécialisées réalisées par : C. Bellon (céramique de La Tène), S. Bigot (mobilier métallique), C. Bonnet (céramique antique), F. Blaizot (anthropologie), C. Cécillon (monnaies), O. Franc (géomorphologie), A. Horry (céramique médiévale et moderne), F. Jallet (céramique néolithique), D. Lalaï (archéozoologie), S. Martin (mobilier en verre), S. Saintot (industries lithiques taillées et non taillées), J.-M. Treffort (céramique du Bronze et du Hallstatt) |
Résumé |
Deux opérations de fouilles adjacentes sur le site du 25-29 rue Joannès Carret à 100 m de la Saône et au pied du versant de Rochecardon, ont été menées conjointement du 20 juillet au 27 octobre 2010. Elles montrent une occupation quasi continue, s’échelonnant de l’Épipaléolithique à la période Moderne. Les vestiges découverts se rattachent à sept grandes périodes. Les plus anciens témoins d’une fréquentation humaine du versant remontent à l’Épipaléolithique et au Mésolithique, périodes illustrées par quelques éléments lithiques caractéristiques mis au jour en position secondaire dans des contextes sédimentaires plus tardifs. Différents aménagements, ainsi que des éléments de mobilier céramique, attestent l’occupation du lieu durant le Néolithique moyen. Quelques structures excavées dont de probables trous de poteaux, plusieurs structures empierrées, un grand vase enterré et des blocs mis en place par l’homme, qui évoquent toutes proportions gardées, certaines expressions du mégalithisme, en constituent les faits les plus marquants. Une phase d’occupation plus tardive, matérialisée par des structures circulaires à pierres chauffées et par un mobilier céramique peu abondant, doit vraisemblablement être attribuée aux derniers siècles du IIIe millénaire avant notre ère (Campaniforme / Bronze ancien). Certains témoins architecturaux, notamment des calages de poteaux, pourraient également s’y rattacher. Le Bronze moyen et le tout début du Bronze final (Bronze final I) sont représentés par différents vestiges. De très nombreux calages de poteaux, concentrés essentiellement dans la moitié ouest de l’emprise, définissent des ensembles architecturaux correspondant à au moins deux grands bâtiments sur poteaux plantés, a priori non contemporains. Des niveaux d’occupation, au sein desquels on peut individualiser ponctuellement de véritables sols de circulation associés à des épandages de mobilier, sont présents sur la plus grande partie de la surface fouillée. Tout à fait à l’est, un vaste enclos rectangulaire, délimité par des dalles rocheuses jointives implantées sur chant, isole un espace de fonction indéterminée. En grande partie détruit par des travaux anciens, il est associé à deux structures excavées, un petit foyer en fosse et une large dépression en forme de cuvette, comblée par des matériaux en rejet (terre crue cuite, céramique brûlée). Enfin, trois tombes à inhumation, réparties sur l’ensemble de l’emprise, renvoient à une petite nécropole. Le Hallstatt D, qui clôt la séquence des témoins d’occupation pré-protohistorique du site, est représenté par un sol d’occupation associé à plusieurs structures excavées de petite taille et à des calages de poteau. Différents indices (gouttelettes de métal fondu, résidus oxydés associés à des éléments de terre brûlée) évoquent une activité artisanale de faible ampleur, en relation avec la métallurgie des alliages cuivreux. Pour les périodes romaines, une première implantation est attestée au tout début de notre ère illustré par quelques fosses, foyers à cémentation et fossés. Elle est suivie dès 14 – 40 apr. J.-C. par l’installation d’une villa s’étageant en terrasses et dominant la Saône. Elle s’organise au nord et à l’ouest d’un jardin pourvu d’un bassin carré. Elle est bordée à l’ouest par un bâti, dont seul l’angle nord/ouest a été identifié, légèrement désaxé au nord par rapport à l’orientation du bâtiment principal. Durant les IIe –IIIe s. ce premier corps de bâtiment est étendu à l’ouest et au sud-ouest par l’adjonction d’espaces de cours et de pièces, dédiés à l'activité économique de la villa. De nouvelles pièces sont également construites côté sud au IIIe s. La période romaine s’achève à l’Antiquité tardive (IVe – Ve s.) avec la reconstruction et la restructuration des bâtiments qui s'organisent toujours autour du même jardin où le bassin carré est alors ceint d’un bassin en U. Une extension orientale de l’aile nord est concomitante à sa reconstruction, notamment avec la mise en place d’une pièce pourvue d’un imposant radier au sol. Pour le haut Moyen Âge, au Ve s. une construction sur poteaux, avec son niveau de sol conservé, est développée à l’est du bâtiment romain qui est alors encore en fonction. Durant le VIe s. un sol de tuile est aménagé entre deux murs construits à l’Antiquité tardive. À l’ouest, dans les espaces de cours du bâti romain, une construction sur solins avec son sol sont aménagés. Des foyers, fours et fosses se répartissent sur la partie sud du site. Aux VIIe – VIIIe s. un grand bâtiment sur solin, terminé à l’ouest par un mur courbe, est aménagé à l’extrémité sud-est du site. Quelques fosses et solins de murs complètent l’occupation. La période du Moyen Âge central est représentée par deux fosses et des colluvions remaniant du mobilier céramique. L’occupation du site est attestée au bas Moyen Âge (XIIIe – XIVe s.), avec l’implantation d’un petit bâtiment sur solins et son sol au sud-ouest de l’emprise. Enfin à la période moderne (XVIe s.) le sol en galets d’une cour ( ?) a été reconnu à l’ouest, tandis qu’au sud, l’angle d’un bâtiment a été mis au jour ainsi qu’une fosse et la sépulture d’une femme. |
Sujet |
occupation du sol silex microlithe empierrement mégalithe trou de poteau structure de combustion industrie lithique hache polie mouture céramique néolithique céramique campaniforme habitat nécropole os métal ossements humains bâtiment à fonctions multiples enclos quadrangulaire fosse-dépotoir foyer céramique du bronze métallurgie terre cuite céramique du Hallstatt artisanat inhumation céramique gallo-romaine maçonnerie monnaie du Haut-Empire monnaie médiévale faune domestiquée céramique médiévale verre monnaie moderne céramique moderne |
Lieux |
Rhône Dép Lyon 9 |
Peuples |
Néolithique-Chalcolithique Campaniforme Cultures de l'âge du bronze Cultures de l'âge du fer Gallo-romains |
Chronologie |
Néolithique moyen Transition néo/chalco Bronze ancien Bronze moyen Bronze final La Tène Haut-Empire Bas-Empire Antiquité tardive Haut Moyen Age Moyen Age Temps Modernes |
Descripteur |
Vaise (quartier de Lyon)
céramique de La Tène solin |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158456 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F015797_01_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158456/doc/38300 |
Ark de F015797_02_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158456/doc/38364 |
Ark de F015797_03_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158456/doc/38365 |