
Auteur	Tarrou Liliane
Auteur secondaire	Faïsse Camille Jorda Christophe
Titre(s)	Sommières (30) Massanas Dévoiement RD22 : rapport de diagnostic
Edition	Nîmes : Inrap Midi-MED, 2020
Collation	1 vol. (65 p.) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm
Autre oeuvre en liaison	[Archives] Sommières (30) Massanas Dévoiement RD22 - rapport de diagnostic - Tarrou Liliane - Inrap Midi-MED - 2020
Résumé	L’opération de diagnostic archéologique dénommée « Massanas – Dévoiement RD22 » a été menée en amont d’un projet de dévoiement de la route départementale RD22 sur la commune de Sommières (30) sur la rive droite du Vidourle, au lieu-dit « Massanas », sous maîtrise d’ouvrage de la Ville de Sommières. Le diagnostic s’est déroulé conjointement à celui du projet du futur lycée, les deux aménagements étant synchrones et structurellement liés. Les terrains concernés par la prescription archéologique couvrent 6,6 ha environ. Ils sont depuis plusieurs années en état de friche, aménagés en terrasses, et situés dans un creux topographique formant un vallon d’axe nord-ouest/sud-est atteignant 80 m NGF au nord-ouest, 61 m NGF au sud-est, 65 m NGF au sud-ouest et 67 m NGF au nord-est. Vingt-trois tranchées ont été ouvertes au cours des mois de novembre et décembre 2019 couvrant une superficie de 2935 m², soit environ 12 % de la surface accessible. Deux formations géologiques constituent le substrat du secteur, dont le pendage tend vers le nord-ouest. Au sud de l’emprise, les conglomérats dits de Saint-Drézéry d’âge Oligocène sont constitués de marnes rougeâtres incluant des lentilles de poudingues à galets calcaires. Plus au nord, les calcaires de Pondres constituent une formation oligocène lacustre dont les calcaires sont blancs à jaunâtres. Cette seconde formation n’est pas perceptible sur l’emprise du diagnostic, mais constitue probablement le socle des collines au nord de celle-ci. Dans l’emprise, le substrat tertiaire affleure par endroit. Ailleurs, il est scellé par une série d’apports colluviaux au sein desquels on distingue un paléosol légèrement brunifié et potentiellement antique, qui apparaît entre 40 et plus de 80 cm sous la surface actuelle en fonction de la puissance des dépôts de pente postérieurs. Les vestiges archéologiques rencontrés lors du diagnostic attestent de manière diffuse l’occupation humaine sur toutes les parcelles. Les indices d’une occupation préhistorique (Néolithique/Protohistoire) sont présents dans les niveaux de colluvions et pourraient indiquer une occupation plus structurée à l’extérieur de l’emprise, sur les collines alentours. La période gallo-romaine semble caractérisée par l’exploitation du terroir à travers un réseau de traces de plantation de vigne, situé surtout sur la partie nord et est de l’emprise, et dont les limites d’extension ne sont pas nettes. Ce mode de mise en valeur pourrait s’inscrire dans la longue durée, mais il est difficile de l’affirmer avec certitude faute de mobilier datant. Le vignoble est peut-être à mettre en lien avec le mobilier archéologique trouvé dans les colluvions du versant nord-ouest du Puech Bouquet. Datables de la période républicaine ils pourraient témoigner de la présence d’un petit établissement installé à l’extérieur de l’emprise, sur le plateau ou sur le versant du relief.
Sujet	drain fosse fossé parcellaire céramique faune objet métallique silex
Lieux	Sommières Gard Dép
Chronologie	Antiquité romaine Temps Modernes ép contemporaine

Ark de la Notice :	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158549
Ark status	URL Ark actif
Ark de D124085_BD.pdf	https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158549/doc/38419