Auteur |
Goy Michel |
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Co-auteur |
Bigot Stéphanie Boës Xavier Bonnet Christine |
Auteur secondaire |
Mottier Cédric Oberlin Christine Roux Didier |
Titre(s) | Belley (Ain), Îlot Vieille Porte Grande rue - Rue de la Résistance - Rue Sainte-Marie : rapport de fouilles |
Edition | Bron : Inrap ARA, 2020 |
Collation |
2 vol. (334, 429 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul., cartes, plans (117 fig.) ; 30 cm |
Autre oeuvre en liaison |
Belley (Ain), îlot Vieille Porte Grande rue - Rue de la Résistance - R - rapport de diagnostic - Gaillard Charlotte - Inrap ARA - 2017
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Notes |
Comprend 2 volumes : - vol. 1 : texte, figues - vol. 2 : annexes scientifiques, inventaires réglementaires • Géomorphologie par X. Boës • Céramique antique par C. Bonnet • Mobilier en verre médiéval et moderne par S. Brouillaud • Lapidaire médiéval et moderne par J. Brunet • Anthracocarpologie par M. Cabanis • Numismatique par C. Cécillon • Anthroplogie funéraire par J.-L. Gisclon • Anthracocarpologie par M. Cabanis • Céramique médiévale et moderne par A. Horry • Archéozoologie par D. Lalaï • Historiographie par C. Mottier • Analyse et datation 14C par C. Oberlin et D. Roux |
Résumé |
La fouille de l’îlot de la Vieille Porte à Belley a mis au jour des vestiges d’occupation diachronique de La Tène à la période contemporaine. Cet îlot occupe l’angle nord-est de l’agglomération installé près de l’ancienne porte médiévale de l’Arc traversée par la Grande rue, à 200 m au nord des thermes antiques fouillés en 2008-2009 et à 150 m au nord de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste. L’occupation de La Tène est localisée sur la partie haute du site où elle est caractérisée essentiellement par un mobilier céramique présent dans la plupart des structures antiques datées des Ier au IIIe s. ap. J.-C., alors que l’occupation antique est partagée entre le secteur sud-ouest avec des fosses et un aménagement de voirie (?) ou de place (?), la terrasse intermédiaire où une structure hydraulique arasée a été découverte et la plateforme sommitale où un habitat sur solin et murs avec niveaux de sols a été dégagé. Entre le IIIe et le VIe s., le site semble déserté puis est modestement occupé autour des VIe - VIIe s. par deux inhumations dont une datée de la période 542-645 ap. J.-C. Suit un nouveau hiatus chronologique qui prend fin avec la mise en place de terres noires datées de la première moitié du XIe s. – milieu du XIIe s. sur les niveaux des VIe-VIIe s. Des remblais et des fosses silos arasées accompagnent cette occupation médiévale relayée par une seconde occupation médiévale qui se met en place à la fin du XIIIe s. avec la construction de l’enceinte urbaine couplée à des fossés défensifs au nord et à l’est. La courtine médiévale partiellement conservée comporte une ouverture de tir bouchée au XVIIe s., au moment de la reconstruction du couvent. En périphérie de la porte de l’Arc, la « domus magnam » de Hugon Bovard est vendue en 1289 au comte de Savoie qui l’inféode en 1355 à la famille de Châtillon avec licence de la fortifier. Cette demeure médiévale aristocratique située primitivement près de la porte de l’Arc est reconstruite après l’incendie de la ville en 1385. Qualifiée de maison forte en 1427, la « tour de Châtillon » tombe en ruines puis est vendue en 1622 aux religieuses de la Visitation qui y habitent après 1624 jusqu’à l’incendie de juillet 1651 qui détruit entièrement le couvent jusqu’à la porte de l’Arc. Cet événement les conduit à s’installer dans une maison proche du couvent puis à reconstruire un second couvent sur le plan type de l’ordre avec église, choeur des religieuses, cloître, parloirs, cuisine, réfectoire, salle des assemblées, cellules et jardin. Plus de 800 objets appartenant aux religieuses et de la vaisselle qui avaient brûlés ont été étudiés. Le second couvent Belley II est reconstruit entre 1654-1655, les travaux se poursuivent jusqu’à 1674 dans le cloître, dans l’église et dans le reste du couvent jusqu’au début du XVIIIe s. avec l’installation de latrines. En périphérie ouest de l’enclos, une zone consacrée au stockage de la chaux pour la fabrication de mortier comportant deux aires de travail a été dégagée. Il ne semble pas exclu que la chaux ait été utilisée pour la construction de Belley II. Le XVIIIe s. est illustré par un petit cimetière dans le cloître comptant onze sépultures très mal conservées. Vidés des religieuses en 1792-1793, la sous-préfecture et une caserne de gendarmerie s’installent dans ces locaux divisés en deux par une séparation maçonnée dans les années 1855-1860. La zone artisanale à l’ouest est remblayée sur 4 m de haut pour aplanir le terrain. Après le départ de la sous-préfecture, les locaux sont repris par l’école Sainte-Marie qui s’y installe vers 1910. |
Sujet |
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Lieux |
Ain Dép Belley |
Chronologie |
Protohistoire La Tène III Antiquité romaine Antiquité tardive ép médiévale Haut Moyen Age Bas Moyen Age Temps Modernes ép contemporaine |
Descripteur |
[céramique de La Tène]
[couvent de Visitandines] |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158811 |
Ark status | URL Ark actif |