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Auteur |
Pomarèdes Hervé |
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Co-auteur |
Longepierre Samuel Rascalou Pierre |
Auteur secondaire |
Figueiral Isabel Forest Vianney Pelé Richard Raux Stéphanie |
Titre(s) | Sète (34), 61 rue des Mésanges/Le Barrou, contributions à la connaissance de la villa gallo-romaine et de l'habitat de la fin de l'Antiquité du Barrou : rapport de fouille |
Edition | Nîmes : Inrap Midi-MED, 2020 |
Collation |
1 vol. (378 p. ) : couv. ill., ill. en coul. ; 30 cm |
Résumé |
Suite au diagnostic (fin février - mars 2017) réalisé en préalable au projet de construction d’une maison individuelle, une fouille préventive a été menée entre décembre 2017 et février 2018 au coeur de la grande villa gallo-romaine du Barrou. Découverte au XIXe s. et fouillée en différents points, la villa a donc fait l’objet de nouvelles investigations à quelques mètres au sud du quartier résidentiel de la villa du Haut Empire où on été reconnus, en 1985 et 1988, sept pavements mosaïqués et une citerne. Cet ensemble luxueux est ensuite remanié dans le courant du IIIe s. Deux salles sont réformées en espaces de travail et accueillent des bassins à vocation artisanale. Leurs fonds sont établis sur les anciens tesselatum. Plus largement, les occupations du site se prolongent jusqu’aux Ve/VIe s. selon une organisation polynucléaire (ensembles funéraires, constructions adventives…). La fouille de 2017-2018 offre une emprise de 447 m2. Dans la partie ouest, les corps de bâtiments sont diversifiés et se succèdent entre le milieu du Ier s. ap. J.-C. et le début du Ve s. Quelques témoins d’occupation permettent d’envisager un continuum de l’occupation jusque dans le courant du Moyen âge. Plus à l’est, l’espace apparaît plus dégagé. Il est voué aux circulations et aux productions céramiques (aire de travail excavée et gueule d’alandier ?). Il accueille ensuite une longue plateforme de travail maçonnée et une cour intérieure. Cette cour est bordée, à l’est, par des communs découverts durant les années 1970. Les corps de bâtiments les plus anciens s’apparentent à des unités de production. Un chai à dolia partiellement dégagé et les bases d’un châssis d’un pressoir sont établis sur les marges des appartements. Le programme suivant, daté entre fin IIe s. et début IIIe s., est précédé par un important nivellement. Un mur de clôture muni d’un portail et les bases de piliers donnent à penser que se dresse un corps de bâtiment à deux nefs formant une limite franche entre la cour orientale subordonnée aux communs et une seconde vraisemblablement liée à la pars urbana. Dans le courant du IVe s., le tissu des constructions se densifie dans cet espace. Des salles techniques (cuisine et dépendances) sont édifiées alors que le portail est condamné par une puissante maçonnerie. Les pièces sont reconstruites à deux reprises sans qu’on en saisisse la raison. Vers la fin du IVe s., ce périmètre est ruiné bien que le souvenir d’un puissant bâti demeure. Les ultimes installations observées sont aménagées à quelques mètres plus au nord et sont utilisées jusqu’au milieu du Ve s. La salle nord accueille une cuve maçonnée appartenant à une unité viticole. La seconde est équipée d’un grand foyer installé sur un puissant radier en quart de rond. |
Sujet |
villa habitat édifice mur canalisation bâtiment agricole sol foyer céramologie marbre mobilier archéozoologie malacologie botanique numismatique anthracologie carpologie viticulture |
Lieux |
Sète Hérault Dép |
Chronologie |
Antiquité romaine Haut-Empire Bas-Empire |
Ark de la Notice : | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158939 |
Ark status | URL Ark actif |
Ark de F120238_BD.pdf | https://dolia.inrap.fr/flora/ark:/64298/0158939/doc/38919 |