Le Poiré-sur-Vie (Vendée), Rue de la Montparière : rapport de diagnostic
Edition
Cesson-Sévigné : Inrap GO, 2020
Collation
1 vol. (42 p.) : couv. ill., ill. en coul., plans ; 30 cm
Résumé
Le diagnostic archéologique qui fait l’objet du présent rapport est préalable au projet de construction d’une maison individuelle sur la commune du Poiré-sur-Vie qui sera desservie depuis la rue de la Montparière. Le projet concerne la totalité des parcelles AH 63, 546 et 549 pour une superficie totale de 1222 m². L’emprise du diagnostic est localisée à l’ouest du centre-bourg du Poiré-sur-Vie, sur le versant occidental d’un vallon asséché qui rejoint le ruisseau Le Ruth au sud. Avant l’intervention, les parcelles AH 63 et 546 étaient occupées en jardin potager avec quelques arbres fruitiers sur un terrain plan (58-59 m NGF) contre un talus prononcé en bordure occidentale, la parcelle AH 549 étant réservée à son accès en montée douce depuis la rue (55 m). Les terrains sous-jacents sont constitués de granites hétérogènes du complexe granitique du Bas-Bocage vendéen. Pour couvrir au mieux la surface accessible de l’emprise, 6 tranchées linéaires de longueurs inégales ont été ouvertes avec une pelle hydraulique de 8 t sur chenilles munie d’un godet de 1,8 m de largeur pour les quatre premiers sondages et d’un godet de 0,6 m pour les deux derniers en raison des contraintes de largeur de la parcelle AH 549. Au total, 144 m² ont été ouverts, soit 11,8 % de l’emprise de la prescription. Le substrat stérile a été atteint sur toute la longueur des différentes tranchées. Le substrat, sous le faciès d’arène granitique, se présente selon une surface ondulée entre 50 et 100 cm sous le sol actuel. Au-dessus du substrat stérile se positionne un niveau sédimentaire de sables argileux bruns lessivé et bioturbé par des infiltrations racinaires. Le niveau sédimentaire est recouvert par un niveau de sables limoneux fins et sombres constituant l’horizon de terre végétale. Le diagnostic sur l’emprise du permis de construire de la maison individuelle a montré que les parcelles concernées semblent avoir toujours été vouées à des jardins familiaux, probablement à l’arrière des bâtiments d’habitation dont certains devaient déjà se positionner le long de la rue de la Montparière à l’époque moderne, voire dès le Moyen Âge. Les parcelles étaient entourées de murs de pierres comme en témoignent encore les lieux.